Même le scorpion pleure

1 vote

  • 8/10 Plus classique que les précédents dans sa construction, c’est sans doute le roman de Guy Rechenmann où le lecteur en apprend le plus sur l’intimité de son « flic de papier ». Il va tout mettre de son côté Anselme Viloc, pour retrouver ses origines nordistes, du thème astral à la régression avec la complicité de son pote David qui lui trouve les bons interlocuteurs dans la clientèle du restaurant de l’Escale.
    Parallèlement, une série de morts suspectes frappe les personnes ayant vendu leurs biens en viager. Et s’il s’agissait d’une arnaque immobilière… c’est sans compter avec la géobiologie ! Le bassin encore une fois offre ses paysages grandioses aux amoureux de ces espaces intermédiaires, à la lumière incomparable.
    Nous prenons aussi un malin plaisir avec la galerie de seconds rôles à commencer par Lily qui prend de l’âge et de l’assurance s’il en était besoin.
    Le dernier né de cet auteur conteur et poète nous procure un bien agréable moment de lecture, même si on ne retrouve pas l’émotion de « fausse note » avec son inoubliable petit violoniste …
    Ce roman est le quatrième de la série Anselme Viloc, il peut se lire isolément mais ça serait fort dommage de passer à côté des trois autres …

    10/04/2018 à 10:55 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 1