9 votes
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4/10 130 pages pour commencer à apprécier (un peu) ce roman dont j'ai, à plusieurs reprises, eu l'envie de ne pas le terminer tant l'ennui dominait.
Pourquoi ? Parce que l'auteure a en a trop fait. Il y a trop de choses dans ce roman, trop d'évènements mélangés avec des allers-retours dans une chronologie déjà confuse, rendue encore plus confuse par l'Alzheimer d'un des personnages, sans compter l'imagination débordante d'Ann, obsédée par le dramatique passé de son mari ou encore tous les passages où l'auteure décrit le quotidien de Jenny.
C'est voulu, bien sûr, mais les digressions sont si nombreuses que l'on si perd et surtout, j'ai cherché l'intérêt de tout cela.
En refermant le livre, une fois la dernière page tournée (car oui, je suis allé au bout), le sentiment dominant était : "tout ça pour ça" !
Idaho, qui promettait tant, fut au final un récit lourd, dans tous les sens du terme, qu'il m'a été très pénible de lire.
Il y a une qualité de plume indéniable chez Emily Ruskovich mais cette qualité est diluée dans une construction tortueuse, aussi tortueuse que l'est la psychologie de ses personnages.
Dommage.01/03/2019 à 12:28 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 9
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8/10 J'ai trouvé ce roman d'une grande sensibilité, c'est ce qui m'a touché, en premier lieu. Le bémol est à mettre du côté des personnages qui sont parfois agaçants, et l'intrigue n'est pas, à mon goût, suffisamment aboutie. J'aurais aimé en savoir plus sur le comment du pourquoi... Mais l'écriture, la description des chemins tortueux que suit l'esprit des personnages dans les révélations de souvenirs, parfois seulement des impressions, des sensations, ce qui n'est pas dit révèle plus que ce qui est dit, un air de chansonnette, une odeur, c'est juste envoûtant, d'une précision déconcertante. Des grands moments de grâce. J'ai mis longtemps à le lire, quelques pages suffisent à nourrir de longues réflexions. Cette auteure est très talentueuse et j'ai hâte de lire son prochain roman. Elle m'a fait penser à Emily St John Mandel et Andrée A. Michaud.
22/02/2019 à 10:11 Polarbear (883 votes, 7.7/10 de moyenne) 7
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5/10 L'histoire m'avait tout de suite attirée mais cette lecture m'a laissée de marbre. Je n'ai pas apprécié le style de l'auteure et je me suis grandement ennuyée au cours de cette lecture qui m'a paru très longue.
03/02/2019 à 10:31 lady (131 votes, 7.7/10 de moyenne) 8
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5/10 Je n'ai pas été convaincue par ce roman. Le début du livre est prenant mais petit-à-petit je me suis lassée. J'ai trouvé l'écriture poétique et imagée (c'est avec plaisir que j'imaginais les paysages de la région). Mais, l'auteure suggère plus qu'elle ne dit et pour moi, l'effet a été de me mettre à l'écart de l'histoire. Je n'ai parfois pas compris/ressenti ce qu'elle voulait transmettre. Au final, je suis passée à côté de son univers.
30/01/2019 à 14:10 bibliosgdc (13 votes, 8.2/10 de moyenne) 8
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5/10 J'ai beaucoup hésité entre 5 et 6, car si l'histoire est bouleversante et pleine d'émotion, je n'ai pas accroché à l'écriture.
J'aime bien quand les sentiments des personnages sont fouillés et bien décrits, mais là, trop c'est trop. C'est souvent confus, parfois on se demande même si cela a un sens ou si l'auteure cherche juste à enchainer les mots et les phrases à la recherche d'un effet poétique.
C'est dommage, l'histoire avait du potentiel et certains passages sont réellement émouvants, mais il y a peu de dialogues et du coup, le coté narratif devient pénible avec ces nombreux passages incompréhensibles.27/01/2019 à 21:33 charlice (387 votes, 7.7/10 de moyenne) 7
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4/10 je n'ai eu aucun plaisir à lire ce livre, que j'ai trouvé long, ennuyeux et lourd. A plusieurs reprises, j'ai eu envie de m'arrêter, pour ne pas perdre inutilement mon temps de lecture : je ne l'ai pas fait et au final, je le regrette.
21/01/2019 à 13:07 gamille67 (2432 votes, 7.3/10 de moyenne) 5
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7/10 Idaho, cet Etat américain qui, sur la base d’un mensonge, signifie « Reviens me voir », sonne comme un lieu empreint de mémoire. Foch disait qu’ « un homme sans mémoire est un homme sans vie ».
Emily Ruskovich, jeune et talentueuse écrivaine américaine, fait de ce thème un sujet de souffrance. La mémoire peut être aussi douloureuse par la perte de nos souvenirs que par la réminiscence de nos actes les plus cruels.
Le style de l’Américaine s’apparente à une musique douce et mélodieuse mais d’une noirceur implacable, à l’instar de cette chanson qui s’égrène le long de ce livre : « Décroche ta photo du mur/Pour que je n’aie pas à voir tes yeux/Et bientôt peut-être je ne me souviendrai plus/Des choses douloureuses qui jadis étaient douces ».
Pour apprécier ce livre, il faut aimer se laisser porter voire bercer par le style poétique et par l’histoire sombre de cette famille qui s’éclate suite au meurtre d’une des filles par la mère et à la disparition de la seconde. Il faut également aimer le genre de livres où la fin n’apporte pas, comme la vie sait bien nous le prouver, réponse à toutes les questions. Il faut apprécier ces atmosphères angoissantes et étouffantes qui dégagent un sentiment de malaise et de mal-être : le signe d’une écriture maîtrisée.
Idaho est un livre prenant mais a surtout l’intérêt de nous faire découvrir Emily Ruskovich qui a tout le talent pour nous écrire une œuvre encore plus puissante.
29/12/2018 à 18:36 JohnSteed (631 votes, 7.7/10 de moyenne) 9
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6/10 L'écriture d'Emily Ruskovich est très belle,très douce, presque poétique. Le talent est là,c'est indéniable.
Mais malheureusement je ne suis pas totalement entré dans ce drame. Parce ce n'est évidemment pas un roman policier ou un polar, ni même un roman noir, mais un récit dramatique sur l'amour et les souvenirs, la peine et la souffrance de la perte.
J'ai eu du mal avec les allers-retours dans le temps sans logique (ou elle m'a échappé) et sur un récit construit sur la psychologie abîmée des personnages et qui fait la part belle à quelques ellipses et les non-dits18/12/2018 à 22:09 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 8
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9/10 Idaho aborde la vie, la mort, la famille, la solitude, le bonheur, la tristesse, la nature, les enfants, le deuil, les souvenirs, l'avenir... Il y a tout dans ce roman magnifiquement écrit qu'on voudrait ne jamais refermer. Comme avec Dans la forêt, Gallmeister atteint un nouveau sommet. On en redemande, de même qu'on sera on ne peut plus curieux de suivre l’œuvre d'Emily Ruskovich.
05/05/2018 à 11:04 Hoel (1164 votes, 7.6/10 de moyenne) 10