Celui qui chuchotait dans les ténèbres

(The Whisperer in Darkness)

2 votes

  • 7/10 Il faudrait vraiment que j'échange avec el Marco.
    Encore une nouvelle avec du très bon avec cette échange de lettres bien construit qui fait monter crescendo la tension avec une chute brutale sur la dernière lettre.
    Je n'ai pas trouvé crédible les choix de wilmarth, il m'a eu l'air d'un profonde naïveté jusqu'à la fin.
    Dommage car les idées sont très bonnes et bien c'est très bien construit mais gâché par un personnage principal trop naïf.

    16/10/2020 à 21:46 Muriel (140 votes, 8.2/10 de moyenne) 1

  • 8/10 … ou comment Wilmarth, professeur de littérature, en vient à nouer une relation d’abord épistolaire avec le dénommé Henry Wentworth Arkeley, après que Wilmarth a entendu parler de bêtes étranges flotter dans les rivières du Vermont. Arkeley s’exprime fort bien et semble doué d’une réelle érudition, et les lettres qu’il envoie finissent par se teinter d’une forte paranoïa, voire de folie, et il faudra que Wilmarth se déplace pour aller à la rencontre de son interlocuteur, suite à une lettre étonnamment et subitement apaisée, pour comprendre l’ampleur de ce qui se passe. Une écriture toujours aussi exemplaire, pour une nouvelle d’une centaine de pages dont la très relative « épaisseur » est cassée par la succession des choix narratifs de l’auteur (la description des créatures dans les eaux, la correspondance, la disparition du colis, la rencontre entre les deux hommes, etc.). Un moment fort, parfois très dense quand Arkeley évoque la cosmogonie, les prouesses chirurgicales de « Ceux du dehors » ainsi que leurs supposés desiderata, et qui se conclut avec une scène très forte, presque mémorable, de manipulation.

    24/04/2020 à 08:43 El Marco (3219 votes, 7.2/10 de moyenne) 3