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8/10 Désormais conscient de ses pouvoirs magiques (dont la capacité d’étinceler), Jack Buckles n’est cependant pas à l’apogée de ses capacités. Alors que son père est dans le coma, voilà qu’on l’accuse du vol d’une pierre précieuse ! Avec Gwen Kincaid, il doit désormais prouver son innocence et affronter un ennemi terriblement dangereux.
Après Jack et le bureau secret, voici donc le deuxième tome consacré à la Section 13. Comme dans le précédent opus, James R. Hannibal ne manque vraiment pas d’imagination : il est rare de voir des ouvrages aussi toniques et ébouriffants. Les chapitres s’enchaînent à toute allure, sans le moindre temps mort, au gré d’événements riches en émotions. On retrouve l’univers de l’auteur, quelque part entre celui d’Arthur Conan Doyle et de J. K. Rowling, avec un soupçon de cinématographie digne des meilleurs épisodes d’Indiana Jones. Même si l’aspect policier semble diminuer au profit de la magie et du merveilleux, les amateurs de ces mondes littéraires devraient être satisfaits. Au programme : des pierres précieuses détentrices d’un fabuleux pouvoir, un adversaire retors et mortel en la personne de Tanner (presque plus inquiétant que l’Horloger de Jack et le bureau secret, beaucoup d’occultisme à destination des jeunes lecteurs auxquels ce livre s’adresse, des animaux effrayants (dont des araignées et des serpents), de multiples références à Gengis Khan, et de l’action à revendre. Indéniablement, James R. Hannibal a sorti le grand jeu – pour ne pas dire l’artillerie fantastique lourde – pour séduire, et l’on ne s’en plaindra pas.
Un très bon moment d’une lecture distractive et frénétique, qui s’achève sur quelques éléments en suspens, à propos desquels on obtiendra probablement des réponses dans le troisième tome, Jack et la conspiration du dragon, paru le 6 mars chez Flammarion jeunesse.11/03/2019 à 16:34 El Marco (3431 votes, 7.2/10 de moyenne) 1