Quatorze auteurs ont prêté leur plume pour ce recueil de nouvelles dont le fil rouge est la phobie, et dont une partie des recettes est reversée à l’association ELA. Un beau bouquet de textes dans lesquels on peut piocher à l’envi. Celle de Nicolas Beuglet (« Le Refuge ») met immédiatement dans l’ambiance : ce sera noir. Après une courte pause avec une histoire loufoque, celle de Jean-Luc Bizien portant sur l’arachnophobie, on replonge aussitôt dans les peurs, parfois intimes, et toujours dépeintes avec des coloris sombres. Armelle Carbonel et son « Lis mes nuits… », Johana Gustawsson, Eric Maravélias ou Maud Mayeras nous offrent de petits bijoux de ténèbres, avec des récits forts et marquants, où la psychologie et ses lézardes nous entraînent dans un tourbillon d’émotions contraires. Olivier Norek nous séduit également avec « Verdict », où une émission de téléréalité extrême nous fait nous confronter aux notions de famille et de dignité. De véritables réussites où, à chaque fois, les écrivains livrent ce qu’ils ont de meilleur pour contribuer à ce spicilège.
Néanmoins, malgré les indéniables qualités d’ensemble et la variété des intrigues proposées, on regrette que certains textes soient assez éloignés du thème central qu’est la phobie. Sonja Delzongle, avec son « Phobia », nous narre le début de la fin du monde grâce à des observations et réflexions de plusieurs personnages, témoins de l’arrivée d’un astre noir qui va ravager la Terre. Niko Tackian charme en très peu de pages avec cette fiction où un chat va jouer un rôle mortel et inattendu. Ian Manook, dans une verve croustillante à la Michel Audiard et à la Frédéric Dard, nous livre un dialogue certes savoureux où il est question de retrouvailles entre deux gangsters, d’un pactole mis au chaud, de vengeance et de poison, mais où la phobie n’apparaît que de manière capillotractée.
Une bien agréable corolle de fleurs, où la concision des histoires permet d’y butiner et d’y découvrir de bien agréables moments de folie, de suspense et d’anxiété, malgré la présence de quelques épisodes, non pas plus faibles, mais un peu trop éloignés du fil conducteur du recueil. Phobie or not phobie…
Quatorze auteurs ont prêté leur plume pour ce recueil de nouvelles dont le fil rouge est la phobie, et dont une partie des recettes est reversée à l’association ELA. Un beau bouquet de textes dans lesquels on peut piocher à l’envi. Celle de Nicolas Beuglet (« Le Refuge ») met immédiatement dans l’ambiance : ce sera noir. Après une courte pause avec une histoire loufoque, celle de Jean-Luc Bizien portant sur l’arachnophobie, on replonge aussitôt dans les peurs, parfois intimes, et toujours dépeintes avec des coloris sombres. Armelle Carbonel et son « Lis mes nuits… », Johana Gustawsson, Eric Maravélias ou Maud Mayeras nous offrent de petits bijoux de ténèbres, avec des récits forts et marquants, où la psychologie et ses lézardes nous entraînent dans un tourbillon d’émotions contraires. Olivier Norek nous séduit également avec « Verdict », où une émission de téléréalité extrême nous fait nous confronter aux notions de famille et de dignité. De véritables réussites où, à chaque fois, les écrivains livrent ce qu’ils ont de meilleur pour contribuer à ce spicilège.
Néanmoins, malgré les indéniables qualités d’ensemble et la variété des intrigues proposées, on regrette que certains textes soient assez éloignés du thème central qu’est la phobie. Sonja Delzongle, avec son « Phobia », nous narre le début de la fin du monde grâce à des observations et réflexions de plusieurs personnages, témoins de l’arrivée d’un astre noir qui va ravager la Terre. Niko Tackian charme en très peu de pages avec cette fiction où un chat va jouer un rôle mortel et inattendu. Ian Manook, dans une verve croustillante à la Michel Audiard et à la Frédéric Dard, nous livre un dialogue certes savoureux où il est question de retrouvailles entre deux gangsters, d’un pactole mis au chaud, de vengeance et de poison, mais où la phobie n’apparaît que de manière capillotractée.
Une bien agréable corolle de fleurs, où la concision des histoires permet d’y butiner et d’y découvrir de bien agréables moments de folie, de suspense et d’anxiété, malgré la présence de quelques épisodes, non pas plus faibles, mais un peu trop éloignés du fil conducteur du recueil. Phobie or not phobie…