Vienne, 1904. Un homme abattu par balle est découvert défiguré à l’acide dans une fabrique désaffectée de pianos. Face à lui, des sièges alignés comme pour figurer un procès. L’inspecteur de police de la Sûreté Oskar Rheinhardt et son fidèle acolyte le docteur Maxim Liebermann mènent l’enquête, sans savoir qu’ils vont être confrontés à une multitude de personnages interlopes… et de dangers létaux.
Ce septième opus de la série consacrée à Max Liebermann régale le lecteur tout autant que les précédents. On y retrouve la plume riche de Frank Tallis, qui se plaît à nous décrire la capitale autrichienne avec une joie communicative, nous régalant notamment, au propre comme au figuré, de douces explications quant à la gastronomie locale et autres pépites musicales. Les deux protagonistes sont toujours aussi attachants, vifs et brillants, unis par des liens d’amitié et de respect si forts que ces derniers ne peuvent qu’émouvoir ou impressionner. Ce roman permet d’ailleurs d’en apprendre un peu plus sur la vie amoureuse de Max, grâce à des saynètes amusantes et toujours crédibles mettant en scène sa famille et sa dulcinée. L’intrigue est toujours aussi savamment bâtie, jalonnant le périple de nos enquêteurs d’individus radicaux et prêts à tout : révolutionnaires, anarchistes, nihilistes, agents des services secrets, ainsi que le mystérieux Méphistophélès, terroriste de l’ombre, qui tire les ficelles avec une intelligence remarquable. Notre duo de limiers aura donc fort à faire pour comprendre ce meurtre puis les suivants, remontant lentement la piste d’un complot terroriste. Frank Tallis nous procure également des moments inattendus, comme ce dialogue entre Max et Freud lui-même se concluant par une plaisanterie jouissive, l’utilisation d’un cardiographe comme détecteur de mensonges, ou la rencontre savoureuse (et salvatrice) avec Ferdinand Porsche.
Même si quelques passages sont téléphonés et d’autres ont déjà pu être exploités ailleurs en littérature comme au cinéma, ce livre est vraiment très bon, distillant tout autant distraction qu’érudition. Une série de polars historiques qu’il serait vraiment dommage de rater.
Vienne, 1904. Un homme abattu par balle est découvert défiguré à l’acide dans une fabrique désaffectée de pianos. Face à lui, des sièges alignés comme pour figurer un procès. L’inspecteur de police de la Sûreté Oskar Rheinhardt et son fidèle acolyte le docteur Maxim Liebermann mènent l’enquête, sans savoir qu’ils vont être confrontés à une multitude de personnages interlopes… et de dangers létaux.
Ce septième opus de la série consacrée à Max Liebermann régale le lecteur tout autant que les précédents. On y retrouve la plume riche de Frank Tallis, qui se plaît à nous décrire la capitale autrichienne avec une joie communicative, nous régalant notamment, au propre comme au figuré, de douces explications quant à la gastronomie locale et autres pépites musicales. Les deux protagonistes sont toujours aussi attachants, vifs et brillants, unis par des liens d’amitié et de respect si forts que ces derniers ne peuvent qu’émouvoir ou impressionner. Ce roman permet d’ailleurs d’en apprendre un peu plus sur la vie amoureuse de Max, grâce à des saynètes amusantes et toujours crédibles mettant en scène sa famille et sa dulcinée. L’intrigue est toujours aussi savamment bâtie, jalonnant le périple de nos enquêteurs d’individus radicaux et prêts à tout : révolutionnaires, anarchistes, nihilistes, agents des services secrets, ainsi que le mystérieux Méphistophélès, terroriste de l’ombre, qui tire les ficelles avec une intelligence remarquable. Notre duo de limiers aura donc fort à faire pour comprendre ce meurtre puis les suivants, remontant lentement la piste d’un complot terroriste. Frank Tallis nous procure également des moments inattendus, comme ce dialogue entre Max et Freud lui-même se concluant par une plaisanterie jouissive, l’utilisation d’un cardiographe comme détecteur de mensonges, ou la rencontre savoureuse (et salvatrice) avec Ferdinand Porsche.
Même si quelques passages sont téléphonés et d’autres ont déjà pu être exploités ailleurs en littérature comme au cinéma, ce livre est vraiment très bon, distillant tout autant distraction qu’érudition. Une série de polars historiques qu’il serait vraiment dommage de rater.