Présumée disparue

(Missing, Presumed)

4 votes

  • 7/10 À trente-neuf ans, Manon Bradshaw cherche désespérément la perle rare. Mais comment trouver l'âme sœur, lorsque l'on est officier de police dans le Cambridgeshire et que l'on passe plus de temps en compagnie de ses collègues qu'à se construire une vie privée ? Et cela n’ira pas en s’arrangeant pour Manon car toute la brigade est mobilisée sur une potentielle scène de crime : une brillante étudiante, fille d'un chirurgien de la famille royale, a disparu. Et les pistes de recherches sont maigres. Même en grattant le vernis de respectabilité ? Des portraits réalistes, de la finesse, du mordant... mais, car il y a un mais tout ça passe en partie derrière la vie privée du groupe d'enquêteurs et enquêtrices narrée par 2 d'entre eux : Manon et Davy. Même s'il y a des chapitres sur l'enquête à proprement dite on en a plus souvent sur leur après journée de travail. Et comme ils et elles ne sont pas tous et toutes des flics torturé-es par une quête de la vérité ou des secrets de leurs passés ça donne un ton qui peut sembler par forcément plus léger mais plus détaché.
    Ça change

    18/04/2024 à 19:03 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Eh bien moi, elle m'a bien plu cette Manon Bradshaw. Policière atypique, (pas nymphomane, mais à la recherche de l'amour), concentrée, besogneuse, crue, pas la langue dans sa poche, et avec un grand cœur... Bien sûr, il y a quelques longueurs, certains personnages sont caricaturaux, la fin peut décevoir... Mais je ne me suis jamais ennuyé. Un bon moment de lecture !

    20/10/2023 à 19:55 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 4/10 "Tout cela pour ça", c’est sans doute la formule qui convient le mieux pour décrire l’intrigue de ce roman et l’expérience que vit le lecteur en tournant ses pages.
    Concernant l’intrigue, elle est anéantie dès le titre. Mais pourquoi tant de haine ? Et le comble, c’est que pour arriver à son dénouement (plus de 500 pages quand même!), on nous fait subir une pseudo-enquête qui n’avance pas. Même un paresseux aurait été flashé pour excès de vitesse en comparaison de la manière dont est menée cette investigation qui laisse penser que nous avons affaire à une équipe de bras cassés. On a même l’impression parfois que, consciente du peu de substance de son intrigue et du manque de charisme de ses personnages, Susie Steiner a préféré privilégier des chemins détournés qui, au lieu de laisser son lecteur dans le doute, se transforment en des digressions totalement hors-sujet. Manon Bradshaw devient alors une nouvelle Bridget Jones, en version tête à claques (Je me suis même demandé s’il n’y avait pas une référence à "Sex in the City", mais à ce niveau j’ai préféré éviter d’approfondir la question). Certains compatiront sans doute sur ses déboires amoureux. Pour ma part, au bout de 400 pages, je me suis dit qu’il n’était pas étonnant qu’elle soit seule, tant elle est exaspérante. Un passé douloureux n’explique pas tout ! Et le comble, c’est que tous les personnages sont du même acabit : entre le Stuart, dragueur et Casanova de pacotille, et le Davy à l’optimisme quasi sans failles… Tous à baffer ! On fera, peut-être, une petite exception pour le personnage de Lady Hind qui gagne un peu en prestance à la fin du roman en assumant sa position sans pleurnicher.
    En ce qui concerne l’expérience du lecteur, ben, on s’ennuie, on s’ennuie, on s’ennuie, aurait pu dire Danton. On a l’impression d’être au volant d’un diesel qui n’arrive pas à passer la seconde. C’est absolument terrible ! Et la faute à tout cela, c’est cette incapacité de l’auteur à suivre une ligne de conduite. On nous perd constamment au point que l’on se demande parfois dans quel type de roman on s’est engagé. Roman policier ? Roman sentimental ? Young Adult (si, si pour certains passages, on en est là) ? Roman noir ? Enfin, pour résumer, le lecteur est lui aussi « présumé disparu » avant la fin. Et je ne vous parle pas du dénouement : plus tiré par les cheveux, tu meurs ! C’en est presque pitoyable mais c’est aussi très révélateur de l’impression d’enfant gâté qui caractérise nombre de personnages de ce roman (et le comble, c’est que la plupart ont très largement dépassé la trentaine…).
    Je ne m’étendrai donc pas plus longtemps sur le sujet car, vous l’aurez compris, je n’ai pas du tout aimé. Tentez votre chance, cela vous plaira peut-être. On ne sait jamais. Si vous cherchez, cependant, un roman (bien que lent au départ) mettant en scène les interrogations d’une famille sur la disparition de leur fille mais se terminant en feu d’artifice, je vous conseille plutôt "La Descente" de Tim Johnston.

    04/04/2020 à 18:45 Charliebbtl (128 votes, 7.5/10 de moyenne) 3

  • 5/10 Peu convaincue par la detective nymphomane et l’histoire très prévisible, sans grande qualité particulière. Il est évident que l’auteur a négligé de nombreuses pistes qui auraient enrichi l’atmosphère. Peu d’empathie entre les protagonistes, pourtant remplis de potentiel. Du coup, et bien, zéro empathie de ma part Et un roman dans lequel je n’ai pas hâte de retrouver les perso ne me donne qu’une seule envie, passer au suivant. En résumé, j’ai été déçue car il y avait beaucoup d’ingrédients intéressants !

    04/11/2018 à 08:17 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 5