1 vote
-
6/10 … ou les déboires de Noah – dit « Ben » – Benstock, harcelé dans ses nuits par des visions de monstres qui l’assasillent tandis que le jour, il est devenu la proie d’Harlan, une petite frappe qui lui chipe régulièrement sa nourriture. Et quand Ben fait la connaissance de Monroe avec lequel il devient vite ami, on se doute, avec R. L. Stine, que ça va déraper dans le fantastique : bingo, puisque Ben commence à soupçonner Monroe d’être un monstre. Toujours cette rythmique typique de l’écrivain, avec des chapitres courts, des cliffhangers en fin de chapitres (aboutissant souvent à une farce ou une erreur d’appréciation du héros, ce qui est parfois fatiguant, parce qu’une ou deux fois, ça passe, mais trop réitéré, ça tourne à l’ennui en plus de devenir finalement contreproductif car le suspense n’opère plus), et des personnages archétypes auxquels le jeune lectorat saura immédiatement s’identifier. J’ai trouvé l’écriture de R. L. Stine plus « mûre » que d’habitude, plus dense (non pas qu’il en soit incapable, mais il m’a semblé que son style s’adresse ici à des lecteurs un poil plus âgés), avec son lot de gentils frissons qui sauront imprégner la mèche. Pour ce qui est de l’histoire, on est en terrain connu : des monstres, des retournements de situation, des fausses pistes, et la révélation finale, que j’ai vue venir (le coup de l’anagramme était trop visible et téléphoné à mes yeux). Bref, on est dans du Stine pur jus, classique mais efficace pour celles et ceux qui ont apprécié ses précédents ouvrages, et même si cet opus ne remporte pas la palme de l’originalité ou de l’efficacité, il n’en constitue pas moins un bon moment de lecture, relaxant et distrayant.
24/03/2019 à 11:32 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 1