Elsa, orpheline, vient de perdre sa grand-mère. Chez le notaire, la jeune femme apprend qu'elle hérite d'une maison qui lui est inconnue, mais aussi d'une enveloppe. À l'intérieur, une unique photo au recto de laquelle est écrite une légende faisant référence à une partie du passé de sa grand-mère qu'elle ignorait jusqu'alors.
De quoi éveiller l'intérêt d'Elsa qui décide, avant de la vendre, d'aller voir cette maison elle-même. Mais sur place, les habitants lui semblent hostiles. Et lorsqu'elle commence à poser des questions, on lui fait vite sentir que sa curiosité dérange.
Le décès d'une aïeule, un rendez-vous chez le notaire, un bref voyage pour aller visiter un bien immobilier inhabité depuis longtemps. Rien d'exceptionnel de prime abord dans ce roman qui démarre piano.
Mais une fois arrivée à la fameuse « Braconne », l'ambiance change radicalement. L'attitude des habitants à l'égard d'Elsa est étrange et la maison dégage quelque chose d'inconfortable si ce n'est d'inquiétant. Curieuse, la jeune femme essaie d'en savoir plus sur l'histoire de cette maison et ses liens avec sa grand-mère.
Sans le savoir Elsa a ouvert une espèce de boîte de Pandore. Peu à peu, le lecteur découvre avec elle les nombreux secrets du village, tus jusqu'alors, et qui concernent plus ou moins directement sa famille. On lui intime de rentrer chez elle et de ne plus poser de questions mais c'est plus fort qu'elle, et plus Elsa gratte, plus elle trouve, dévoilant successivement de nouvelles couches de vérités dissimulées. Les rebondissements s’enchaînent alors au rythme de ces révélations, de plus en plus rapprochées. La tension s'installe et le danger se fait ressentir.
La Seconde Guerre mondiale joue un rôle important dans l'intrigue. Estelle Tharreau évite l'écueil du manichéisme et les clichés éculés et parvient même à nous dévoiler des pans méconnus de l'Occupation dont on comprend que d'aucuns aient voulu les cacher sous le tapis. Bien documentée, l'auteur propose en fin d'ouvrage une bibliographie abondante. Autant de pistes de lecture pour qui souhaiterait approfondir tel ou tel point abordé par le texte.
Démarrant lentement pour mieux finir en trombe, ce troisième roman d'Estelle Tharreau faisant la part belle à l'Histoire et aux secrets de famille est globalement une réussite, souffrant peut-être simplement du manque de profondeur de certains personnages.
Elsa, orpheline, vient de perdre sa grand-mère. Chez le notaire, la jeune femme apprend qu'elle hérite d'une maison qui lui est inconnue, mais aussi d'une enveloppe. À l'intérieur, une unique photo au recto de laquelle est écrite une légende faisant référence à une partie du passé de sa grand-mère qu'elle ignorait jusqu'alors.
De quoi éveiller l'intérêt d'Elsa qui décide, avant de la vendre, d'aller voir cette maison elle-même. Mais sur place, les habitants lui semblent hostiles. Et lorsqu'elle commence à poser des questions, on lui fait vite sentir que sa curiosité dérange.
Le décès d'une aïeule, un rendez-vous chez le notaire, un bref voyage pour aller visiter un bien immobilier inhabité depuis longtemps. Rien d'exceptionnel de prime abord dans ce roman qui démarre piano.
Mais une fois arrivée à la fameuse « Braconne », l'ambiance change radicalement. L'attitude des habitants à l'égard d'Elsa est étrange et la maison dégage quelque chose d'inconfortable si ce n'est d'inquiétant. Curieuse, la jeune femme essaie d'en savoir plus sur l'histoire de cette maison et ses liens avec sa grand-mère.
Sans le savoir Elsa a ouvert une espèce de boîte de Pandore. Peu à peu, le lecteur découvre avec elle les nombreux secrets du village, tus jusqu'alors, et qui concernent plus ou moins directement sa famille. On lui intime de rentrer chez elle et de ne plus poser de questions mais c'est plus fort qu'elle, et plus Elsa gratte, plus elle trouve, dévoilant successivement de nouvelles couches de vérités dissimulées. Les rebondissements s’enchaînent alors au rythme de ces révélations, de plus en plus rapprochées. La tension s'installe et le danger se fait ressentir.
La Seconde Guerre mondiale joue un rôle important dans l'intrigue. Estelle Tharreau évite l'écueil du manichéisme et les clichés éculés et parvient même à nous dévoiler des pans méconnus de l'Occupation dont on comprend que d'aucuns aient voulu les cacher sous le tapis. Bien documentée, l'auteur propose en fin d'ouvrage une bibliographie abondante. Autant de pistes de lecture pour qui souhaiterait approfondir tel ou tel point abordé par le texte.
Démarrant lentement pour mieux finir en trombe, ce troisième roman d'Estelle Tharreau faisant la part belle à l'Histoire et aux secrets de famille est globalement une réussite, souffrant peut-être simplement du manque de profondeur de certains personnages.