Deux psychiatres militaires correspondent par lettres quant au cas de George Smith, soldat ayant agressé violemment un officier. Au travers du dossier médical de George et des interrogations de ces deux médecins, va progressivement se dessiner les contours d’un homme profondément singulier : il s’agit d’un vampire.
En 150 pages, Theodore Sturgeon dresse avec lenteur et patience le portrait d’un soldat brisé lors de son enfance et ayant graduellement chuté dans la folie. Dans ce court récit, pas d’actions spectaculaires ni de scènes monstrueuses : il s’agit avant tout de comprendre comment George Smith a pu devenir un buveur de sang. A cet égard, le lecteur pourra être déçu devant ce manque de panache du récit, mais il faut prendre Un peu de ton sang pour ce qu’il est : un roman noir très court, rivé à la psychologie des personnages, et qui effraie par la justesse du ton, la simplicité de la langue employée et l’aspect minimaliste du récit.
Ce court roman est suivi d'une nouvelle intitulée "Je répare tout".
Une femme est retrouvée à moitié morte dans la rue, en partie lacérée à l’arme blanche, et est recueillie par un homme assez quelconque qui n’aura de cesse de la défendre et la soigner, puisque, comme il le dit si bien : « Je répare tout ». Mais cette relation entre la jeune femme et cet homme va lentement basculer dans l’étrange, puis le drame.
En 40 pages, Theodore Sturgeon installe avec maestria une ambiance lourde et pesante : les longues descriptions de l’homme soignant la jeune femme avec affection, les rapports ambigus entre ces deux êtres, tout concourt à faire de ce huis clos une réussite dans le domaine du roman noir, jusqu’au dénouement, tragique et qui marquera durablement l’esprit du lecteur.
Deux psychiatres militaires correspondent par lettres quant au cas de George Smith, soldat ayant agressé violemment un officier. Au travers du dossier médical de George et des interrogations de ces deux médecins, va progressivement se dessiner les contours d’un homme profondément singulier : il s’agit d’un vampire.
En 150 pages, Theodore Sturgeon dresse avec lenteur et patience le portrait d’un soldat brisé lors de son enfance et ayant graduellement chuté dans la folie. Dans ce court récit, pas d’actions spectaculaires ni de scènes monstrueuses : il s’agit avant tout de comprendre comment George Smith a pu devenir un buveur de sang. A cet égard, le lecteur pourra être déçu devant ce manque de panache du récit, mais il faut prendre Un peu de ton sang pour ce qu’il est : un roman noir très court, rivé à la psychologie des personnages, et qui effraie par la justesse du ton, la simplicité de la langue employée et l’aspect minimaliste du récit.
Ce court roman est suivi d'une nouvelle intitulée "Je répare tout".
Une femme est retrouvée à moitié morte dans la rue, en partie lacérée à l’arme blanche, et est recueillie par un homme assez quelconque qui n’aura de cesse de la défendre et la soigner, puisque, comme il le dit si bien : « Je répare tout ». Mais cette relation entre la jeune femme et cet homme va lentement basculer dans l’étrange, puis le drame.
En 40 pages, Theodore Sturgeon installe avec maestria une ambiance lourde et pesante : les longues descriptions de l’homme soignant la jeune femme avec affection, les rapports ambigus entre ces deux êtres, tout concourt à faire de ce huis clos une réussite dans le domaine du roman noir, jusqu’au dénouement, tragique et qui marquera durablement l’esprit du lecteur.