On a enlevé sir Fraser Gibson, président de la Scottish Linen Bank.
Lady Gibson, ne voulant pas avoir affaire à la police, charge Douglas Brodie, ex-flic devenu reporter à La Gazette, de remettre la rançon et de lui ramener son mari.
Victime d’un coup monté, Brodie est assommé et reprend ses esprits à côté du cadavre du banquier.
Accusé de meurtre, il risque la potence.
Les services secrets britanniques organisent la mise en scène de son suicide pour lui permettre d’enquêter clandestinement sur les agissements douteux de la victime.
L’enjeu est de taille pour le gouvernement de Sa Majesté : si l’on apprend qu’une des banques les plus puissantes du Royaume-Uni a émis trop de billets, de surcroît avec la complicité de plusieurs hauts dirigeants, la confiance internationale risque de s’effondrer.
Déjà, à Washington, on s’inquiète de la santé de la livre sterling et cela peut avoir de graves conséquences sur les prêts américains annoncés dans le cadre du plan Marshall, qui doit entrer en vigueur dans quelques jours.
Brodie, devenu l’instrument d’un combat qui le dépasse, doit réussir à tout prix : sa vie en dépend.
Gordon Ferris conduit l’affaire vers un dénouement spectaculaire avec un sens dramatique confirmé, digne du grand classique du genre, Les Trente-Neuf Marches de John Buchan.
4e livre de la série Douglas Brodie
On en parle sur le forum : Les Adieux de Brodie - Gordon Ferris (Seuil)
Soumis le 01/11/2017 par LeJugeW