Calme plat

Calme blanc (Dead Calm)

5 votes

  • 9/10 John et Rae Ingram passent leur Lune de miel sur le Saracen, un ketch de 12 mètres, navigant, au gré des alizées, vers Tahiti. Encalminés quelque part sur l'océan Pacifique, ils repèrent un navire en détresse et un canot. Et Hughie Warrimer, le seul rescapé du Orpheus, surgit de leur vie.
    Suspectant Warrimer de n'avoir pas dit la vérité, Ingram profite que le type dort pour jeter un coup d'oeil sur l'Orpheus.
    Charles William construit un remarquable huis-clos marin. Le premier dans un rafiot qui menace de sombrer, et , le second qui met face à face le rescapé et Rae.
    Ce roman écrit en 1963, tient magnifiquement la route. Je devrais dire le cap.
    Je l'ai adoré. Plus encore encore que celui de la Série Noire que j'avais déjà trouvé excellent.
    Et j'adore les histoires de Charles William, parce que comme François Truffaut, il y a dans ses romans beaucoup de femmes. Et, elles jouent toujours des rôles importants.

    21/11/2021 à 00:14 Max (680 votes, 8.1/10 de moyenne) 4

  • 5/10 un homme et sa femme passent leur voyage de noces sur un voilier lorsqu au loin ils aperçoivent un navire en difficulté avec un homme qui essaie de les rejoindre à bord d un canot.c est le début pour eux d une rude aventure à huis clos perdus au milieu de l océan.c est bien documenté ;on sent que l auteur a du lui- même naviguer.mais pour l action ,je dirais que c est plutôt "calme plat".en revanche la psychologie des personnages est bien décrite.mais tout ceci manque de sel...avis mitigé donc.

    25/02/2021 à 15:00 barberouge (340 votes, 7.1/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Après Le Bikini de diamants (Fantasia chez les ploucs) et Hot Spot (précédemment Je t'attends au tournant), les éditions Gallmeister poursuivent de donner une seconde vie à l’œuvre de Charles Williams. Dead Calm, paru en 1963 était devenu Sang sur mer d'huile à la Série Noire en 1965 avant d’être réédité sous le titre Calme blanc en 1997. Il s’agit ici d’une nouvelle traduction signée Laura Derajinski.
    Les vieux de la vieille du polar ne découvriront sans doute pas grand-chose ici tant Charles Williams, auteur à la quinzaine de romans pour la plupart adaptés au cinéma, fait figure de référence.
    Pour ceux qui ne l’ont encore jamais lu, ce dépoussiérage par les éditions Gallmeister est une excellente idée. Les couvertures sont réussies et les traductions fort agréables. Calme plat est un roman à suspense bien construit, qui fait douter le lecteur quant aux véritables motivations des uns et des autres. Ils semblent tous avoir une part d’ombre et être moins francs qu’ils ne veulent s’en donner l’air. La psychologie des personnages est très travaillée. Le style est efficace, sans fioritures. Hormis quelques rares passages un brin bavards, le rythme est trépidant et l’on ne voit pas passer le temps à bord de ces deux voiliers, qui font de ce roman une espèce de huis clos malgré l’immensité de l’océan. Opérateur radio pour la marine marchande dans sa jeunesse, l’auteur a bourlingué sur toutes les mers du monde. On le sent particulièrement à l’aise à décrire les bateaux et à expliquer par ses personnages les rudiments de la navigation hauturière.

    On prend du plaisir à voir ces personnages tenter de survivre malgré les conditions et leurs « compagnons » dont les intentions ne sont pas toujours des plus louables. Gageons que beaucoup de lecteurs n’ayant pas encore dévoré Charles Williams prendront plaisir à découvrir son œuvre par ces nouvelles traductions parues dans la collection Totem. Trois sont parues à ce jour. En attendant de prochaines ?

    30/05/2020 à 15:35 Hoel (1141 votes, 7.6/10 de moyenne) 7

  • 9/10 Un excellent polar, huis clos effrayant sur un voilier. Le suspens monte peu à peu, inexorablement.

    06/11/2017 à 19:59 scarabe (378 votes, 7.7/10 de moyenne) 7

  • 7/10 Quand 2 bateaux se croisent au milieu de nulle part, c'est le début des ennuis, ainsi que celui d'une sorte de double huis-clos à ciel ouvert et d'une course, contre la montre, pour fuir ou pour trouver. Malgré pas mal de vocabulaire technique propre au monde maritime, l'histoire se lit vite et bien, avec des personnages forts et des sentiments exacerbés par une situation dangereuse. Une histoire comme je les aime, où le danger imminent et l'isolement des protagonistes conduit à des comportements anormaux, conflictuels et désespérés. L'espoir d'un sauvetage reste toujours présent dans ce cadre maritime bien que peu probable.

    03/11/2017 à 07:10 Grolandrouge (1477 votes, 6.6/10 de moyenne) 5