Le Repos du truand

D'être obligé de tuer Peppo, ça ne causa aucun plaisir à Zeph Venturini. Mais il le fallait. Peppo était un mouchard, un malfaisant, une honte vivante ; il avait un grand nez qui fouinait partout. C'était lui qui avait donné Louis-des-Accoules aux pandores ; Louis, le grand ami de Zeph.
Une ordure pareille, ça ne pouvait pas vivre. C'est pourquoi, un matin d'été, Zeph emmena Peppo dans la forêt de la Gardiole, proche de Marseille. Il obligea Peppo à se mettre debout contre un gros rocher. Peppo aurait bien aimé s'enfuir, mais il ne le pouvait pas : ses jambes, c'était comme si elles avaient appartenu à un autre. Quand Zeph leva son arme, il y avait une grande tristesse dans le regard de ses yeux noirs.
- Sois brave, Peppo dit-il doucement. Ça te fera pas mal !
Il tira deux fois et Peppo mourut. Après quoi, Zeph, qui aspirait au repos, regagna sa belle villa de La Cride, le coeur en paix. Mais le repos ?... Est-ce qu'il y a un repos possible pour un truand assagi ? Surtout à Marseille, et surtout dans ce quartier du "Panier " où les enfants de chœur se comptent sur les doigts de la main ?

Roman à suspense

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Soumis le 11/10/2017 par El Marco

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