C'est une équipe de truands savamment dosée. A sa tête, un rombier qu'on appelle " Le Patron " parce qu'on ne sait pas grand-chose de lui sinon qu'il a le génie des affaires et que dans ces conditions, qu'il s'appelle Dupont ou Durand est secondaire. A ses côtés, Wolfgang Born, dit " Mozart ", un Teuton redoutable ; miss Dorothée, une blonde un peu mûre, mais qui connaît la manière de naviguer avec les vieux birbes, notamment lorsqu'ils ruissellent de fric. Et puis un menu fretin, Giancarlo, Salvatore, tout ce joli monde ne connaissant qu'un seul Dieu et un seul maître, le Patron.
Et puis arrive Teddy, un môme joliment doué pour le coup-fourré lui aussi. Pour l'instant, il est paumé, mais il y a en lui une telle fureur de vivre que le Patron se l'annexe vite fait. Et Teddy apprend enfin ce que c'est que gagner du fric, du gros fric. Illégalement il est vrai, mais le môme s'en fout n'ayant qu'une mince considération pour ce qui est légal.
Et alors, c'est la belle vie ! Mais Teddy a oublié une chose, c'est qu'on ne peut pas larguer son passé comme on largue une mignonne qui a cessé de vous plaire. Et un jour, le passé de Teddy se dresse soudain et le môme comprend va falloir qu'il règle l'ardoise. Et il la règle comme on doit le faire lorsqu'on est un homme, un vrai.
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Soumis le 11/10/2017 par El Marco