Depuis des heures, la femme n'avait pas bougé du banc où elle était assise, dans le parc silencieux et nocturne. Elle ne possédait pas un visage humain, mais une longue face d'ébène, aux lèvres épaisses, AU REGARD EN DEDANS qui ne voyait pas, n'interrogeait pas, au front bombé, poli, brillant, surmonté de cornes chantournées. Elle portait un masque. Un masque nègre!
Follement, le jeune homme arracha le masque. Et il hurla, parce que dessous il n'y avait plus que des débris consumés par un jet de vitriol.
Une gourmette en platine glissa du poignet de la morte, dans le gazon. Un prénom y était gravé : Ariane.
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Soumis le 08/10/2017 par El Marco