Shadowman

Shadow Man (Shadow Man)

  1. Une efficacité narrative époustouflante !

    Six mois après avoir vu de ses propres yeux son mari et sa petite fille se faire sauvagement assassiner par un serial killer, Smoky Barrett, agent du FBI, ne se sent pas prête à reprendre le service. Pourtant, lorsqu'un nouveau meurtrier, prétendu descendant de Jack l'Éventreur, torture et tue l'une de ses amies, Smoky lutte contre ses démons intérieurs et se lance dans l'enquête, à la poursuite de ce tueur en série effrayant qui prend un plaisir sadique à jouer avec les nerfs de Smoky et des membres de son équipe.

    Dès les premières pages de Shadowman, un constat s'impose : Cody McFadyen, dont c'est là le premier roman, est incontestablement doué pour raconter une histoire et captiver son lecteur. En quelques paragraphes, il parvient à dresser un portrait impressionnant de son héroïne, l'agent du FBI Smoky Barrett, un personnage hors du commun, torturé et fort à la fois.
    Sur plus de 400 pages, l'auteur nous emporte dans une traque palpitante, et ne nous laisse que très rarement l'occasion de souffler. Au final, même si l'intrigue apparaît comme globalement assez conventionnelle, le lecteur ne peut pas en nier l'efficacité. Du coup, on attend la suite de Shadowman — déjà parue aux Etats-Unis — avec impatience !

    /5