Mark Nelson, jeune officier de police, est rattaché à l'équipe de John Mercer, un flic de renom qui vient de retrouver son poste après deux ans de dépression. Le jour de son arrivée, Nelson est affecté à une affaire particulièrement sensible : l'ennemi intime de Mercer, qui avait tué un des membres de son équipe deux ans plus tôt, est de retour. Et, comme toujours, il enlève un jeune couple, en sachant pertinemment bien qu'il ne laissera qu'un des deux amants en vie. La course contre la montre commence pour arrêter ce meurtrier à temps !
Disons-le d'emblée : avec Un sur deux, Steve Mosby réussit son pari. Sur plus de 400 pages, le lecteur est happé par l'intrigue et suit avec un intérêt constant les péripéties des différents protagonistes. Si le lecteur est aussi impliqué par cette histoire, c'est sans doute parce que l'auteur parvient à donner vie à une galerie de personnages convaincants, bien loin des portraits de flics stéréotypés habituels. Chaque protagoniste nous fait part de ses doutes, de sa douleur, de ses regrets, et la structure même du récit — une alternance de chapitres courts suivant le point de vue de l'un ou l'autre des personnages — est par là même parfaitement adapté.
Au final, après un ultime rebondissement malin et parfaitement introduit, Steve Mosby atteint parfaitement son but : faire frémir le lecteur sans pour autant décrire les pires atrocités, mais en installant une tension psychologique telle qu'on ne peut pas reposer le livre avant les dernières pages. Une réussite !
Mark Nelson, jeune officier de police, est rattaché à l'équipe de John Mercer, un flic de renom qui vient de retrouver son poste après deux ans de dépression. Le jour de son arrivée, Nelson est affecté à une affaire particulièrement sensible : l'ennemi intime de Mercer, qui avait tué un des membres de son équipe deux ans plus tôt, est de retour. Et, comme toujours, il enlève un jeune couple, en sachant pertinemment bien qu'il ne laissera qu'un des deux amants en vie. La course contre la montre commence pour arrêter ce meurtrier à temps !
Disons-le d'emblée : avec Un sur deux, Steve Mosby réussit son pari. Sur plus de 400 pages, le lecteur est happé par l'intrigue et suit avec un intérêt constant les péripéties des différents protagonistes. Si le lecteur est aussi impliqué par cette histoire, c'est sans doute parce que l'auteur parvient à donner vie à une galerie de personnages convaincants, bien loin des portraits de flics stéréotypés habituels. Chaque protagoniste nous fait part de ses doutes, de sa douleur, de ses regrets, et la structure même du récit — une alternance de chapitres courts suivant le point de vue de l'un ou l'autre des personnages — est par là même parfaitement adapté.
Au final, après un ultime rebondissement malin et parfaitement introduit, Steve Mosby atteint parfaitement son but : faire frémir le lecteur sans pour autant décrire les pires atrocités, mais en installant une tension psychologique telle qu'on ne peut pas reposer le livre avant les dernières pages. Une réussite !