Le souvenir des camarades morts compose parfois, aux frontières du sommeil, d'étranges ballets que leurs images dansent silencieusement, au gré de quelques accords mélancoliques et espacés. Avant que les images ne prennent vie, avant que les voix ne soient leurs voix, que les gestes ne soient leurs gestes, il faut s'éveiller, boire, rire ou trousser quelque fille. Et retrouver, lendemain, d'autres camarades. Recommencer.
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Soumis le 24/09/2017 par El Marco