J'ai tiré sur le plus jeune, entre les yeux, mais mon fusil n'était pas fameux et il a pris la balle en haut du front, à la naissance des cheveux. Il avait l'épi du bonheur...
L'aîné est resté un instant debout contre le mur. Il riait encore. Puis il a glissé sur le côté et ses mains se sont ouvertes comme des fleurs.
Pour le cinquième, ça a été affreux. Il se débattait, il criait, il suppliait qu'on le laisse vivre. Nous l'avons fusillé à toute volée. Notre rage partait avec nos balles et fouillait sa chair contractée.
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Soumis le 21/09/2017 par El Marco