Le 288ème feuillet

Guillermo avait chaud. Ce n'était pas seulement l'atmosphère étouffante de la cellule qui en était la cause. A aucun moment plus qu'en cet instant il n'avait ressenti avec autant d'acuité le sentiment d'incarner " La Défense ".
Il en était d'autant plus conscient qu'il ne pouvait éprouver dans le cas précis la moindre sympathie pour les accusés, non plus du reste que pour leur victime...
Un peu plus tard, Carlos Romero, de la télévision vénézuélienne, lui résumerait l'affaire de façon ironique :
- ... En somme, tout est simple : deux hommes en tuent un troisième, dans une voiture où il est impossible de le faire. A une place qui n'est pas la bonne, ils le collent dans la' verte à une heure qui n'est pas celle du légiste, rangent une clé au vanadium dans sa trousse parce qu'ils sont ordonnés, effacent toutes les empreintes parce que méticuleux, et reviennent en ville au volant d'une MG bien que ne sachant pas conduire, parce que trop fatigués pour rentrer à pied ! Cela dit, moi, Carlos Romero, je vais me coucher !

Roman à suspense

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Soumis le 10/09/2017 par El Marco

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