Benghazi, au diable

La guerre rôde toujours, n'importe quelle guerre, et pour la faire il faut du pétrole ; et où va-t-on chercher ce pétrole en 67 ? Là où il y a eu la guerre, les ruées victorieuses de Montgomery et la fuite de Rommel, en Tripolitaine, en Cyrénaïque. Mais pendant vingt années, des centaines de milliers de mines, d'obus, d'explosifs de toute sorte sont restés enfouis dans le sable, indifférents au monde entier. Aujourd'hui, il faut déminer pour laisser la place aux derricks, aux dumpers, au pétrole.
A Benghazi, au diable, une Légion des Suicidés va tous les jours « entre les cordeaux » et les anciens de Baade échangent leurs cartes des champs de mines avec les anciens de Koenig ou d'Alexander. Tous les jours aussi dans les parkings de Benghazi une voiture de plus reste abandonnée, son propriétaire en morceaux dans son cercueil doublé de soie made in U.S.A.
Mais trop de camions sautent mystérieusement dans des champs pourtant déjà déminés. Les pétroliers s'affolent et dans ce Far-West du Nord-Afrique, où les palaces poussent comme des champignons, la guerre continue : celle du pétrole, de l'argent, des femmes.

Espionnage

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Soumis le 30/08/2017 par LeJugeW

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