Le Fils de Slappy

(Son of Slappy)

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  • 7/10 Jackson Stander et sa sœur Rachel sont diamétralement opposés : le premier est un enfant bien sage tandis que l’autre est une furie qui passe son temps à mentir. Leur mère décide un jour de les envoyer en vacances (forcées) chez leur grand-père qui habite dans un manoir aux allures de château hanté. Le vieil homme, qui vit avec Edgar, son chauffeur, est un collectionneur compulsif (depuis les flamants roses jusqu’aux mygales, en passant par les méduses et les nœuds coulants ayant servi à de véritables pendaisons). Mais il collectionne également les marionnettes, et il y en a d’ailleurs une dont il faut se méfier : Slappy, dont la légende raconte qu’elle aurait été « taillée dans le bois d’un cercueil par un méchant sorcier », et qui pourrait revenir à la vie à la faveur d’une incantation et jouer de terribles tours à son propriétaire. Mais est-ce réellement une légende ? De R. L. Stine, on connaît bien l’œuvre et les marottes littéraires : pitch mettant en œuvre des phénomènes paranormaux, des chapitres concis, un style sec, et un suspense qui se doit d’être constant de bout en bout. Ici, rien ne déroge à la règle avec ce pantin, capable de posséder son propriétaire, de lui faire dire et faire des horreurs, d’autant que ce Slappy a décidé que Jackson allait devenir son fiston (d’où le titre de l’opus). Une histoire sympathique et prenante, même si, tout du long, c’est surtout une litanie de vilénies et d’autres comportements inappropriés que Jackson fait, bien malgré lui, ce qui rend l’ensemble un poil monotone. Cependant, le final, avec le twist traditionnel, vient nettement réveiller l’ensemble ; une idée très bien trouvée, intelligente, et qui relève d’un coup l’intérêt de l’ensemble du livre.

    08/04/2021 à 08:25 El Marco (3455 votes, 7.2/10 de moyenne) 1