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7/10 Un petit ton en dessous que "Ad Unum" pour moi.
La faute à une enquête pas très originale, même si on suit en parallèle le disjonctage d'un fonctionnaire de police, les deux trames se rejoignant sur la fin pour une coïncidence bienvenue.
7,507/09/2021 à 22:28 charlice (387 votes, 7.7/10 de moyenne) 1
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9/10 Troisième tome de la série des enquêtes de Le Guenn.
Beaucoup plus intime que les deux précédentes, cet opus approche les angoisses et incertitudes des policiers en charge d’une affaire devenue meurtrière « par hasard ».
Les lecteurs auront de l’empathie pour Guillaume, il serait facile de dire de lui qu’il est coupable de désintérêt pour sa compagne mais en fait nous le voyons très vite, il est victime du système qui en demande toujours plus, n’importe où et n’importe quand ! Quant à ce qu’il fera de la traque de son concurrent : sa réaction est humaine même si ses objectifs sont excessifs.
L’autre personnage attachant c’est Franck, qui a perdu son coéquipier et ne se complaît pas dans l’attente. Il résume à lui seul toute la rancœur de ceux dont les sentiments ne sont pas écoutés
L’auteur Didier Fossey a vécu la BAC de nuit bien trop longtemps dit-il pour ne pas en avoir gardé des traces. Ses romans sont autant d’hommages à ses anciens collègues, son écriture sans doute une délivrance, maintenant qu’il peut dire les choses.
Notons que c’est toujours avec beaucoup de plaisir que le lecteur débusque les clins d’œil d’un auteur à ses confrères de plume. Ici j’ai pu identifier un joailler et un sous-préfet mais il paraît qu’il y en a d’autres cachés.
Boris Le Guenn est bien le chef de clan, il paye de sa personne, il couvre ses collègues, son métier déborde sur sa vie familiale au point d’oublier constamment de donner de ses nouvelles. Tout autre (ou presque) que lui serait insupportable mais c’est Le Guenn, alors nous avons de la sympathie pour lui. Le suivre au fil de cette série procure de très bons moments de lecture.
25/08/2020 à 08:04 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 2
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7/10 Chronique désenchantée d'une poignée de flics, acteurs patentés de la rubrique des faits divers, ce Burn Out n'épargne pas la profession, cri d'alerte d'un homme de terrain...
Il se dégage un plaisir presque coupable à voir les hommes du groupe Le Guenn endurer déboires et coups durs, à plonger avec eux au cœur de la dépression qui guette, l'éloge en revenant à l'auteur d'avoir su tisser une connivence bonhomme avec ses personnages à la marge...11/08/2017 à 08:51 jackbauer (727 votes, 7.2/10 de moyenne) 2