Jeremy Logan, célèbre énigmologue, souhaite terminer d’écrire son livre portant sur l’hérésie au Moyen Âge, et décide de l’achever dans une résidence d’artiste dans les Adirondacks, au nord-est de New York. Lorsque le corps d’un randonneur est découvert, déchiqueté, on en vient vite à penser que le coupable est un loup-garou. Par amitié pour une ancienne connaissance, Jessup, Logan décide de mener l’enquête.
Ce cinquième ouvrage de la série consacrée à Jeremy Logan séduit d’entrée de jeu. Le ton y est très alerte, l’écriture simple et efficace, et, une fois de plus, Lincoln Child, maîtrise de façon remarquable, presque cinématographique, l’art d’enchaîner les chapitres, de planter des décors, de croquer en quelques traits de plume des personnages, ou de jouer sur les émotions du lecteur. De nombreux passages sont en effet assez anxiogènes, jouant à fond sur le panorama qu’offrent les Adirondacks, à la fois sauvage, ténébreux et, en quelque sorte, prédateur. Les suspects ne manquent pas, avec une famille de consanguins recluse dans un fortin, des artistes présents dans l’habitation où séjourne Logan, quelques ermites, des scientifiques, etc. Il faudra d’ailleurs à notre protagoniste, toujours aussi pugnace et sagace, « empathe né », des nerfs d’acier, afin de pouvoir s’opposer à cette terrible menace qui rôde. Lincoln Child joue habilement sur les peurs, les réflexes d’autodéfense des autochtones, et propose également une lecture intéressante de la lycanthropie, ou plus exactement une possible origine qui paraît originale.
Le thème des loups-garous est archiconnu, voire rabâché, et il fallait une sacrée dose de talent ainsi qu’une idée novatrice pour oser se lancer sur ces contrées littéraires. Lincoln Child détient ces deux qualités qui, alliées à son style d’écriture toujours aussi élémentaire et direct, font de ce roman une réussite, impossible à lâcher jusqu’à la dernière page.
Jeremy Logan, célèbre énigmologue, souhaite terminer d’écrire son livre portant sur l’hérésie au Moyen Âge, et décide de l’achever dans une résidence d’artiste dans les Adirondacks, au nord-est de New York. Lorsque le corps d’un randonneur est découvert, déchiqueté, on en vient vite à penser que le coupable est un loup-garou. Par amitié pour une ancienne connaissance, Jessup, Logan décide de mener l’enquête.
Ce cinquième ouvrage de la série consacrée à Jeremy Logan séduit d’entrée de jeu. Le ton y est très alerte, l’écriture simple et efficace, et, une fois de plus, Lincoln Child, maîtrise de façon remarquable, presque cinématographique, l’art d’enchaîner les chapitres, de planter des décors, de croquer en quelques traits de plume des personnages, ou de jouer sur les émotions du lecteur. De nombreux passages sont en effet assez anxiogènes, jouant à fond sur le panorama qu’offrent les Adirondacks, à la fois sauvage, ténébreux et, en quelque sorte, prédateur. Les suspects ne manquent pas, avec une famille de consanguins recluse dans un fortin, des artistes présents dans l’habitation où séjourne Logan, quelques ermites, des scientifiques, etc. Il faudra d’ailleurs à notre protagoniste, toujours aussi pugnace et sagace, « empathe né », des nerfs d’acier, afin de pouvoir s’opposer à cette terrible menace qui rôde. Lincoln Child joue habilement sur les peurs, les réflexes d’autodéfense des autochtones, et propose également une lecture intéressante de la lycanthropie, ou plus exactement une possible origine qui paraît originale.
Le thème des loups-garous est archiconnu, voire rabâché, et il fallait une sacrée dose de talent ainsi qu’une idée novatrice pour oser se lancer sur ces contrées littéraires. Lincoln Child détient ces deux qualités qui, alliées à son style d’écriture toujours aussi élémentaire et direct, font de ce roman une réussite, impossible à lâcher jusqu’à la dernière page.