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7/10 Le roman noir dans ses largeurs « ramassées » a pour cadre le Mexique avec tout ce qu’il véhicule. La thèse symbolique du contraste des genres, des oppositions de sentiments, que ce pays offre est un véritable creuset brut des bases de ce genre littéraire. Se succèdent malgré tout un humour sous jacent et grinçant, une âpreté scarifiante aux confins des contours de cette nation où s’agrègent les poncifs de corruption, de justice expéditive, de délitement inéluctable d’une démocratie républicaine fantoche. Entrer dans « Le Directeur n’aime pas les cadavres » c’est s’exposer à un récit sans concessions, sans apprêts, sans introduction discursive, sans mise en garde et de filer, avec brutalité et sans déviation, vers l’essence des maux d’une exsangue nation cherchant pourtant à délimiter une approximative morale…
03/05/2017 à 11:48 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 4