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5/10 Cher lecteur, si, comme moi, vous êtes dans la région de Sarlat-la-Canéda au moment de la lecture du Blues du Périgord, n'allez pas à l'office du Tourisme demandé où se trouve le Château de la Courverie à Sorillac, il n'existe pas (personnellement j'ai utilisé mon smartphone pour le savoir). Mais la description faite par l'auteur est telle que l'on croirait que le château existe vraiment, et dans lequel chaque périgourdin identifiera le château près de chez lui ou celui de son enfance. C'est sans doute, l'amour des pierres de Michel de Caurel qui transpire dans le livre, tout comme celui de la région et de sa gastronomie.
En dehors de sa passion pour le patrimoine de la région, le Blues du Périgord est avant tout un roman policier. Non pas un thriller, encore moins un polar, ce livre raconte une enquête dans la plus pure tradition des reines du crime : un faux enquêteur (dans le cas présent un journaliste) qui fait réfléchir ses petites cellules grises, sans grands artifices de technologie pour l'aider dans l'investigation d'une mort suspecte. Motivé dans cette recherche pour des raisons personnelles, le héros rencontrera nouvelles victimes et rebondissements, parfois un peu cavaliers.
Michel de Caurel, de son vrai nom, Michel Robert a une jolie plume qui autorise les yeux à filer rapidement sur les pages du livre qui ne durera guère longtemps pour les lecteurs avertis.
Au final, si ce roman n'a rien d'exceptionnel et présente quelques défauts, il a le mérite de nous faire passer un bon moment, de nous faire découvrir le Périgord (et ce qu'est le fameux blues de cette région), de nous faire saliver des bons plats du sud ouest, de nous faire découvrir la région et ses coutumes. A suivre dans le second tome.08/08/2018 à 21:08 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 3