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4/10 Autant le dire tout de suite, je n'ai pas réussi à terminer ce livre. Non pas qu'il ne soit pas bon, que l'histoire ne soit pas originale, mais de par le style d'écriture.
Car, sans tirer de généralité, mais phénomène que j'ai souvent constaté chez les auteurs de l'ex-univers communiste (Russie, Chine, ...), les auteurs ont une tendance à profiter d'une fiction pour dénoncer toute la complexité organique du pays. J'ai retrouvé cette tendance dans Le problème à trois corps de Cixin Liu.
Le problème supplémentaire avec Olga Slavnikova est qu'elle a une "fâcheuse" tendance à commencer une phrase sur un sujet, de virer vers un second en cours de route, pour finir, parfois vers un troisième, et revenir au premier la phrase suivante.
Ces deux défauts ne me permirent pas de trouver mon rythme de lecture, plus habitué aux page-turn et thrillers efficaces. Finalement, le plus souvent au bout de 10 pages, je fermais le livre.
Ce qui est bien dommage puisque l'histoire commençait bien, son idée était original et l'auteur mettait rapidement en œuvre les différents moyens de pression sur Maxime T. Ermakov en vue qu'il se suicide. On comprend bien le parallèle avec le pouvoir politique et le sacrifice de l'individu au profit de la communauté.
En conclusion, je dirais que ce livre n'est pas mauvais mais qu'il ne me convenait pas. Il me fait penser à Crime et Châtiment de Fiodor Dostoïevski, que j'ai lu il y a bon nombre d'années, tant dans l'histoire que dans la forme. Alors si vous êtes amateur de ce genre littéraire, foncez, je pense que vous passerez un bon moment de lecture.26/03/2017 à 21:39 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 1