Dix individus, cinq hommes et cinq femmes, se réunissent grâce à un site Internet baptisé S.O.S. (comprenez Si On Sortait) afin de tromper leur ennui et leur solitude. Rapidement, l’une des femmes est égorgée. Dans la mesure où elle a ouvert la porte à son assassin, la victime ne pouvait que le connaître, ce qui légitime le fait que l’assassin fait partie des membres de ce groupe. Mais qui ?
Après Quelqu’un comme elle, on retrouve deux personnages-clefs de Magali Le Maître, à savoir Benoît Demazure et Laurent Pujadas, tous deux policiers, l’un à Lille, l’autre à Perpignan. On est séduit d’entrée de jeu par le style simple et sans le moindre flonflon de l’écrivaine, même si les amateurs de belle littérature risquent d’être déçus. On apprend ainsi à connaître rapidement les divers protagonistes de cette histoire, les caractères de chacun, en essayant de deviner qui a bien pu commettre l’homicide. A ce stade du roman, c’est agréable à lire, indéniablement, mais cela manque un peu de nerf et de chair. Et c’est la seconde partie, intitulée L’insoutenable, qui se montre bien plus appétissante, avec un retournement de situation intéressant, prenant le lecteur à contrepied, dans la mesure où l’indolence et le classicisme du début ont pu endormir sa réflexion. Une situation intéressante, peut-être pas mémorable, mais qui redonne un sérieux coup de sang à l’intrigue, en plus de permettre une lecture bien différente des événements déjà relatés. Pujadas se montre assez amusant, avec son franc-parler et son humour potache, et la suite du livre se lit avec intérêt.
Rien d’inoubliable dans ce très honnête roman à suspense mettant en scène une vengeance ourdie avec un machiavélisme certain, mais c’est au moins l’assurance de passer un agréable moment de lecture.
Dix individus, cinq hommes et cinq femmes, se réunissent grâce à un site Internet baptisé S.O.S. (comprenez Si On Sortait) afin de tromper leur ennui et leur solitude. Rapidement, l’une des femmes est égorgée. Dans la mesure où elle a ouvert la porte à son assassin, la victime ne pouvait que le connaître, ce qui légitime le fait que l’assassin fait partie des membres de ce groupe. Mais qui ?
Après Quelqu’un comme elle, on retrouve deux personnages-clefs de Magali Le Maître, à savoir Benoît Demazure et Laurent Pujadas, tous deux policiers, l’un à Lille, l’autre à Perpignan. On est séduit d’entrée de jeu par le style simple et sans le moindre flonflon de l’écrivaine, même si les amateurs de belle littérature risquent d’être déçus. On apprend ainsi à connaître rapidement les divers protagonistes de cette histoire, les caractères de chacun, en essayant de deviner qui a bien pu commettre l’homicide. A ce stade du roman, c’est agréable à lire, indéniablement, mais cela manque un peu de nerf et de chair. Et c’est la seconde partie, intitulée L’insoutenable, qui se montre bien plus appétissante, avec un retournement de situation intéressant, prenant le lecteur à contrepied, dans la mesure où l’indolence et le classicisme du début ont pu endormir sa réflexion. Une situation intéressante, peut-être pas mémorable, mais qui redonne un sérieux coup de sang à l’intrigue, en plus de permettre une lecture bien différente des événements déjà relatés. Pujadas se montre assez amusant, avec son franc-parler et son humour potache, et la suite du livre se lit avec intérêt.
Rien d’inoubliable dans ce très honnête roman à suspense mettant en scène une vengeance ourdie avec un machiavélisme certain, mais c’est au moins l’assurance de passer un agréable moment de lecture.