Savoir quand on a commencé à glisser, pourquoi ?... Comment on a fini par s'y mettre pour de bon ?... Allez savoir. Comme si on savait jamais au juste le fond des choses et de soi-même. Pour moi, je dirais la nuit de la femme sans tête. Pas vraiment sans tête, du reste, puisqu'elle l'avait bien perdue mais qu'on l'avait retrouvée. On retrouve presque tout lorsqu'on se donne la peine de chercher... De là à dire que c'est réellement ce qu'on cherchait ou que ça fait toujours plaisir, il y a un monde. Par l'auteur de Tarif de groupe, la lente descente aux enfers d'un flic devant une société dominée par le fric, la corruption de ses collègues, le blues lancinant de la nuit, la mort enfin, cette mort qui, "comme certaines femmes et quelques hommes, ne veut pas de ceux qui l'aiment trop".
On en parle sur le forum : Les romans de Hugues Pagan
Soumis le 11/10/2007 par El Marco