Là où dansent les morts

(Dance Hall of the death)

4 votes

  • 9/10 Tony Hillerman a su peindre avec beaucoup de talent les indiens navajos, leur culture, leur vie dans les réserves... Joe Leaphorn doit ici retrouver un jeune garçon qui a disparu. Comme souvent chez Hillerman, l'immensité du Nouveau Mexique est parfaitement rendue; un profond sentiment de solitude se dégage de ce livre, l'enquêteur se retrouve souvent seul face aux espaces déserts de la réserve. Les traditions indiennes sont très bien décrites, et un glossaire en fin de volume vient éclairer le lecteur. Les "blancs" font montre de bien peu de respect face à la civilisation indienne et à ses croyances. Un très beau roman qui souligne notamment combien la nature est toute puissante face à l'homme.

    10/12/2015 à 12:45 LeeWeel (357 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Ce style propre à Hillerman avec ces longues phrases et ces descriptions des paysages, qui donne un rythme si particulier et transporte le lecteur dans cet "autre monde" ou plutôt cet autre vision du monde.

    Avec le seul Joe Leaphorn comme personnage principal, Hillerman sort complètement l'homme blanc de la narration et nous permet d'approcher au plus près de la philosophie Navajo. L'intrigue y gagne aussi en clarté et simplicité. Le caractère ethnologique est, lui, toujours présent avec la confrontation de trois cultures (Navajo, Zuñi et Belacani) car si pour nous (belacani) les amérindiens sont des indiens, l'auteur confronte Leaphorn le Navajo aux coutumes Zuñi pour mieux nous montrer que chaque tribu est aussi différente culturellement et religieusement que peut l'être un français d'un chinois. Cette confrontation donne aussi à Leaphorn un aspect plus humain ou moins "parfait", dans son agacement vis à vis des Zuñis par rapport auxquels il a ce sentiment d'infériorité. Un sentiment qui ne cadre pas avec la pensée Navajo.

    24/05/2015 à 00:32 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 7/10 C'est toujours un plaisir de retrouver Joe Leaphorn, même s'il faut bien reconnaître que tout n'est pas parfait dans ce deuxième roman de Tony Hillerman. Le rythme en est très lent, ce qui n'est pas forcément un problème, loin de là, mais dans ce cas particulier j'ai eu vraiment l'impression à la fin de ma lecture qu'il ne s'était quand même pas passé grand-chose. Plus ennuyeux, j'ai eu du mal à m'intéresser véritablement à l'enquête... Mais la précision des descriptions des coutumes navajos et zunis donne sa vraie saveur au livre ; de plus, l'amertume est omniprésente, à la fois dans le contexte et dans l'intrigue, avec notamment un final très sombre, et j'ai beaucoup apprécié ce réalisme désabusé.

    11/10/2014 à 09:10 Horatio (294 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 9/10

    04/11/2007 à 21:56 balooo (169 votes, 7.7/10 de moyenne)