Un ballon perdu sur la plage, la cruauté de la guerre comme horizon…
Un cercle jaune illumine soudain un rideau de fer arraché, une porte défoncée, effleure brièvement sa burka. Razan se jette derrière des sacs de sable empilés et attend. Un pick-up chargé de quatre hommes en treillis, la barbe broussailleuse, roule au ralenti. Elle se tasse, la souffrance anesthésiée par la terreur, et ne relève la tête que lorsque le bruit du moteur s’est évanoui, puis elle cavale le long des ruelles, se fondant dans l’ombre des façades éventrées.
Il ne semble pas encore y avoir de sujet sur cet ouvrage sur le forum... Cliquez ici pour en créer un !
Soumis le 05/06/2016 par El Marco