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7/10 Un roman agréable à lire et au suspense bien entretenu. Certes, il ne révolutionne par le genre et n'est pas exempt de certaines caricatures (certaines, malheureusement, un peu grossières) mais il est rondement mené. Les réguliers allers-retours passé-présent sont opportuns et permettent de bien expliquer et mettre en valeur l'intrigue. De plus, à l'aide de certaines explications scientifiques, le roman met en avant une cécité très particulière (dont je n'avais jamais entendu parler) qui est plutôt troublante. Au final, un bon roman, agréable à lire. (7,5 plus que 7, pour moi).
03/08/2020 à 00:08 ericdesh (976 votes, 7.4/10 de moyenne) 3
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9/10 Ce roman policier comporte tous les éléments d'un bon page-turn : une écriture efficace, une entrée en matière vite et captivante, avec une narration en parallèle pour maintenir en haleine le lecteur. Les personnes sont forts, aux personnalités propres, rapidement identifiables, que l'on va aimer ou bien haïr, mais avec lesquels on se projette totalement dans l'histoire.
La grande force de La prunelle de ses yeux est de capter complètement son lecteur au point que celui-ci, absorbé par l'histoire, ne cherche plus à faire sa propre enquête. Charmé par le récit d'Ingrid Desjours, le lecteur risque de passer à côté de petits indices qui lui auraient permis d'anticiper les rebondissements de la fin du roman. Mais un peu comme un magicien qui vous fait oublier de chercher le truc du tour de magie, c'est avec d'autant plus de plaisir que vous vous laissez surprendre par l'écrivain.
La seule recommandation que je vous ferai serait dès l'ouverture du livre de vous assurer de disposer de temps, car une fois débuté il vous sera difficile de le lâcher.
Un roman qui saura séduire les amateurs de roman policier comme les occasionnels du genre.22/05/2020 à 09:28 QuoiLire (361 votes, 6.7/10 de moyenne) 1
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9/10 On ne m’avait dit que du bien que cette auteure … je n’ai pas été déçue du premier roman que je lis d’elle ! Suspense angoissant, manipulations assorties d’usurpation d’identité …
L’action tire ses ressorts d’un drame qui s’est déroulé en 2003. Gabriel y a alors perdu son fils et la vue. Il a la détermination d’un père prêt à tout pour venger Victor, promis à une belle carrière, qu’un « rite initiatique » a brisé. Une espèce de road-movie où la politique s’abaisse au plus bas du populisme, va nous faire voyager aux côtés de Maya dont on ne sait si elle est ange ou démon … et le méchant et ses dominés ici habitent le XVIème arrondissement, un vrai méchant sans circonstances atténuantes ! Il faudra attendre le dénouement pour approcher la vérité extrêmement douloureuse.
Le personnage de Nour est un petit rayon de soleil dans ce monde de brutes ! Les interludes scientifiques rythment ce récit et renforcent le malaise latent. C’est chacun des personnages qui nous pose la question : qu’aurais-tu fait à ma place ?
18/04/2018 à 14:28 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 5
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7/10 Ingrid Desjours, votre récit est pavé de bonnes intentions et j’en ai apprécié le fond. Vous dénoncez certains travers de notre chère patrie et vous y mettez votre cœur et votre sueur. Vous avez gagné mon respect et mon admiration là où d’autres se seraient heurtés à un rempart.
22/12/2016 à 07:47 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 5
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7/10 Comme souvent, Ingrid Desjours nous conte, avec cette rencontre les yeux dans les yeux, des histoires de mimétisme; mimétisme dans la construction de l'intrigue, en miroir, à travers lequel se répondent les trajectoires heurtées d'un père et de son fils, lancés chacun vers l'acceptation de leur nature véritable, et celle de l'autre, prêts à en découdre avec leurs démons intérieurs...
Mimétisme dans le rapport qui se noue entre Maya et Gabriel, et qui renvoie à celui existant entre l'auteur et son lecteur: l'un se fie à l'autre dans la découverte d'un monde qu'il ne peut totalement appréhender seul... Un roman sensitif, presque sensoriel, dont chacun des personnages pourrait être défini par un organe atrophié, comme un négatif sensible: le silence assourdissant de l'exil forcé pour Maya, le goût amer de l'échec pour Gabriel, la carence tactile paternelle pour Victor, l'odeur fétide de la mort qui colle aux basques de Tancrède...19/12/2016 à 11:00 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 6
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8/10 Je n'avais encore jamais lu Ingrid Desjours, c'est désormais chose faite avec La prunelle de ses yeux et je dois dire que cette lecture fut particulièrement plaisante. L'auteure mêle différents thèmes (la cécité de conversion, la relation père/fils, la vengeance, l'extrême-droite, le machisme, l'expérience de Milgram...) avec une belle dextérité tant dans l'écriture que dans leur traitement. La plume est alerte, les pages se tournent vite et l'on a envie de savoir comment Gabriel va assouvir sa vengeance mais surtout en comprendre l'origine. Le récit alterne entre le point de vue de Victor (fils de Gabriel) en 2003 et celui de son père en 2016 et cette construction, loin de nuire à la lecture, permet au contraire de remonter le fil de l'intrigue et de poser les pièces du sombre puzzle les unes après les autres.
Habile, parfois émouvante, toujours prenante, l'histoire tissée par Ingrid Desjours vaut largement le détour.14/12/2016 à 23:34 LeJugeW (1809 votes, 7.3/10 de moyenne) 6
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8/10 La prunelle de ses yeux est un thriller à part, il serait dommage de fermer les yeux et de passer à coté. Ingrid Desjours a du nez pour concocter des histoires qui ne laissent pas indifférent
27/10/2016 à 18:14 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 5