L'été qui ne s'achève jamais

(The summer that never was)

4 votes

  • 8/10 Deux enquêtes portant sur un même thème, la disparition d'un adolescent, mais distantes de 30 ans dans le temps, et menées l'une par Annie Cabbot, l'autre par Banks. Deux âmes tourmentées à la recherche de la vérité sur fond sociologique et psychologique...

    07/10/2019 à 13:58 pgrosjean (1190 votes, 7.9/10 de moyenne) 2

  • 7/10 Difficile de poster un message après les deux très bons résumés qui me précèdent !
    C'est, à ce jour, le seul P.Robinson que j'ai lu. Et j'en garde un bon souvenir. Je trouve que c'est un bon polar, sans être exceptionnel non plus. Je le conseille.

    24/10/2012 à 20:45 LeJugeW (1816 votes, 7.3/10 de moyenne) 1

  • 7/10 On continue à suivre l'évolution sentimentale de Banks parallèlement aux différentes enquêtes auxquelles il est confronté. Pour ce roman, il participe à 2 enquêtes assez similaires (l'une contemporaine et l'autre qui puise ses racines 40 ans plus tôt et qui le touche plus particulièrement), agréables à suivre même si elles ne sont pas exceptionnelles et que (Robinson est malheureusement parfois assez coutumier du fait) la fin est un peu rapide. Un bon Robinson, ni plus ni moins.

    19/08/2012 à 15:21 ericdesh (983 votes, 7.4/10 de moyenne) 2

  • 9/10 L’inspecteur Alan Banks si humain, si réel, on pourrait croire qu’il se trouve avec nous en train de nous raconter les péripéties de son métier. Entre bière et whisky, dans le Yorkshire, Banks se bat sur deux fronts, les sphères privée et professionnelle ; son flair et sa lucidité lui permettent de mieux s’en tirer dans son commissariat. A la maison, les virages sont plus serrés et le dérapage mène à l’accident avec beaucoup de mouvements. Les journées de ce mélomane sont rythmées autour des tubes rock aux noms parfois enfouis dans les mémoires comme les Shadows ou alors davantage en vogue comme U2. Le calme se conjugue davantage avec Beethoven ou un air de jazz chez Banks. Une douce libido, les frôlements des corps sans grande retenue, une fragilité derrière la carapace du flic l’exposent à des errements avant d’avoir retrouvé un phare.
    Annie Cabot, la collègue, l’”ex et éventuelle future”, au passé tourmenté, hésite, balance et ne sait plus où aller. On a même envie de la secouer pour la faire avancer. Même si elle a pu être mutée dans un autre commissariat, les enquêtes d’Alan et d’Annie tendent à se croiser et à agiter les relations entre les deux êtres qui errent.
    L’écrivain ne se contente pas de deux personnages bien fouillés, les personnages secondaires sont bien campés, certains avec un caractère bien trempé, d’autres, moins en couleur, tiennent la rampe avec bonheur.

    29/05/2009 à 05:12 xavier (853 votes, 7.8/10 de moyenne) 1