Le docteur Maria Martinez en vient à douter de tout, de tout le monde, et surtout d’elle-même. Captive, elle se découvre aux côtés d’une femme qu’elle ne connaît que trop bien. Le cauchemar continue. Sur elle et ses proches, plane un terrifiant complot, celui ourdi par une mystérieuse organisation appelée le « Projet ». Pour comprendre ce dont elle est victime, elle va devoir se jeter dans la gueule du loup.
Après Sujet 375, Nikki Owen livre ici le deuxième opus de sa trilogie. Pour pouvoir bénéficier de tout le sel de la saga, il est d’ailleurs préférable de lire les ouvrages dans l’ordre, même si l’auteure égrène de nombreux éléments dès le début de ce livre pour prendre correctement le fil de l’intrigue. On retrouve donc le souffle si particulier de l’écrivaine et de son œuvre, où les cartes sont abattues avant d’être rebattues dans la foulée, au gré d’un rythme qui ne faiblit pas, et ce jusque dans les ultimes chapitres, avec une belle cascade de rebondissements. Maria, en autiste – plus précisément, soumise au syndrome d’Asperger, est très bien restituée, avec ses tics, sa façon si particulière de comprendre son environnement, et sa sociabilité très relative (à cet égard, les échanges avec Chris sont désopilants). Elle en viendra à faire couler le sang, souvent poussée par les événements et les situations, et à côtoyer des individus qui sauront l’aider dans sa tâche. Maria croisera ainsi un hacker très décontracté mais efficace, son frère Ramon, sa mère, etc. Un entrelacs de rapports souvent houleux, habilement noués grâce à des va-et-vient entre les deux moments-clefs du récit, avant et après l’incarcération. Le final viendra apporter de nombreuses réponses aux lecteurs, dans une ivresse de violences et de vérités, dont notre héroïne ne sortira pas indemne.
Sans pour autant marquer durablement les esprits, renouveler le genre ou poser des personnages mémorables, Nikki Owen signe un livre très distractif, saturé d’incertitude, de paranoïa et de révélations quant au projet et au commerce dont Maria est le jouet.
Le docteur Maria Martinez en vient à douter de tout, de tout le monde, et surtout d’elle-même. Captive, elle se découvre aux côtés d’une femme qu’elle ne connaît que trop bien. Le cauchemar continue. Sur elle et ses proches, plane un terrifiant complot, celui ourdi par une mystérieuse organisation appelée le « Projet ». Pour comprendre ce dont elle est victime, elle va devoir se jeter dans la gueule du loup.
Après Sujet 375, Nikki Owen livre ici le deuxième opus de sa trilogie. Pour pouvoir bénéficier de tout le sel de la saga, il est d’ailleurs préférable de lire les ouvrages dans l’ordre, même si l’auteure égrène de nombreux éléments dès le début de ce livre pour prendre correctement le fil de l’intrigue. On retrouve donc le souffle si particulier de l’écrivaine et de son œuvre, où les cartes sont abattues avant d’être rebattues dans la foulée, au gré d’un rythme qui ne faiblit pas, et ce jusque dans les ultimes chapitres, avec une belle cascade de rebondissements. Maria, en autiste – plus précisément, soumise au syndrome d’Asperger, est très bien restituée, avec ses tics, sa façon si particulière de comprendre son environnement, et sa sociabilité très relative (à cet égard, les échanges avec Chris sont désopilants). Elle en viendra à faire couler le sang, souvent poussée par les événements et les situations, et à côtoyer des individus qui sauront l’aider dans sa tâche. Maria croisera ainsi un hacker très décontracté mais efficace, son frère Ramon, sa mère, etc. Un entrelacs de rapports souvent houleux, habilement noués grâce à des va-et-vient entre les deux moments-clefs du récit, avant et après l’incarcération. Le final viendra apporter de nombreuses réponses aux lecteurs, dans une ivresse de violences et de vérités, dont notre héroïne ne sortira pas indemne.
Sans pour autant marquer durablement les esprits, renouveler le genre ou poser des personnages mémorables, Nikki Owen signe un livre très distractif, saturé d’incertitude, de paranoïa et de révélations quant au projet et au commerce dont Maria est le jouet.