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9/10 Même commentaire pour 2 œuvres : Pottsville 1280 et 1275 âmes. Seule la traduction change et j'ai choisi Pottsville 1280, dite intégrale et plus fidèle au texte originel.
Je relis régulièrement ce roman noir car il est pour moi un rafraichissement, un régal.
C'est vaudevillesque, cynique, rempli d'humour noir et de non sens.
Nick est pitoyable, lâche, manipulateur et plein d'autres qualités encore. Mais c'est un méchant qu'on ne peut détester malgré tout.
Bon au passage on pourra se demander pourquoi la censure est passée par Les 10 petits n...... et pas par Pottsville 1280 car ici il y a matière à censurer grave. Mais chut j'ai rien dit.
9 et non 10 car la fin est quand même trop rapide voire bâclée.
Je m'attaque prochainement à L'assassin qui est en moi et à 1280 âmes de JB Pouy, même si j'ai une idée des 5 habitants qui manquent...
Perso préféré : je dirais Oncle John17/06/2024 à 15:40 JohnBlacksad (70 votes, 8.1/10 de moyenne) 3
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7/10 Roman court et percutant, avec pas mal d'humour et une pointe de cynisme.
Il s'inscrit tout à fait dans le style des romans policiers de ces années 60, en tout cas de ceux que j'ai eu l'occasion de lire.
La fin est un peu décevante selon moi, elle me laisse une impression d'inachevé.
Je n'avais encore jamais lu cet auteur, et ce fût une agréable découverte.24/04/2020 à 13:08 mkl (184 votes, 7/10 de moyenne) 2
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10/10 Nick Corey est shérif, comme Lou Ford de L’Assassin qui est en moi. Mais là ou Lou est quasi psychopathe, Nick n’est qu’un simple désœuvré. Bon, pour un désœuvré, il s’active tout de même beaucoup, principalement dans le domaine de l’alignement des cadavres. Les deux romans ont des similarités : deux shérifs donc, deux monologues intérieurs et deux séries meurtrières et deux logiques implacables, suivies méticuleusement pas nos deux meurtriers. Mais autant Lou suit la logique d’un malade mental, autant Nick n’applique que la logique d’un pauvre type qui ne sait pas prendre en compte toutes les données d’un problème, ou en tous cas souffrant d’un certain nombre de biais. D’où l’inévitable effet comique qui , de ce fait, est beaucoup plus présent dans 1280 pop. et qui du reste a d'après moi beaucoup gagné avec cette nouvelle traduction.
Deux livres qu’on ne peut s’empêcher de rapprocher sans pour autant donner le sentiment d’une redite. Ils forment un diptyque formidable, indispensable à tout lecteur de roman noir.
14/02/2017 à 11:10 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 4