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4/10 David Ullman est un spécialiste reconnu en littérature. Alors que son mariage prend l’eau, il fait la rencontre d’une femme qui lui propose de se rendre à Venise pour constater des phénomènes surnaturels. Il y emmène sa fille, Tess. Arrivé là-bas, il ne peut que s’étonner de ce qu’il voit. Sa stupeur est encore plus grande lorsque sa fille se suicide. Sauf que David ne croit pas à sa mort. Il décide de revenir à New York pour la retrouver.
Passionné de John Milton, le personnage principal émaille ses dialogues de citations de cet auteur. Andrew Pyper démontre par cette occasion une grande connaissance littéraire qui m’a laissée de marbre.
Si l’ouvrage est bien écrit, je n’ai pas du tout accroché au scénario.
Je savais que le thème fantastique serait abordé et sans surprise, je n’ai pas du tout aimé. J’aime le réalisme des histoires et la possibilité d’imaginer que ce que je lis pourrait arriver à n’importe qui. Or, avec « Le démonologue », je n’ai ressenti aucune proximité avec le scénario ou avec les personnages.
Il y a certes de l’action, des chapitres qui se lisent vite mais je me suis souvent ennuyée.
Les références bibliques, que je ne maîtrise manifestement pas, ne m’ont pas du tout intéressée.
Le seul intérêt que j’ai trouvé à ma lecture, c’est de me permettre de confirmer mon absence de goût pour le fantastique.10/07/2016 à 18:42 Ssarlotte (522 votes, 7.1/10 de moyenne) 2
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6/10 je ne vais pas aller jusqu'à dire que je suis réconcilié avec Andrew Pyper mais quand même. Sans atteindre des sommets ce Démonologue est bien meilleur que Le marchand de sable de triste mémoire.
J'ai même été particulièrement accroché jusqu'aux événements de Venise. Derrière ça baisse d'un ton parce que ça ne choisit jamais vraiment sa voie entre roman de possession purement horrifique et thriller ésotérique. J'ai également trouvé,ou alors c'est moi qui suis passé à côté, que les motivations de l'Innommé manquaient de poids.
Et pourtant malgré ça,et le manque d'angoisse, j'avais vraiment envie de savoir comment cela allait se terminer et d'aller jusqu'au bout.L'écriture de Pyper, assez forte dans la visualisation des scènes, et le personnage d'O'Brien remportent la mise
10/07/2016 à 12:38 Fab (870 votes, 8/10 de moyenne) 3
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8/10 Formidable réussite que cette nouvelle lecture permise par le Programme des Lecteurs Polars Pourpres, ce thriller gothique et horrifique m'aura fait passer un excellent moment... Une écriture d'une sobriété et d'une élégance enténébrée, pour retranscrire le cheminement intérieur du personnage principal du roman, qui bascule peu à peu dans la folie???, confronté à des phénomènes bouleversant son scepticisme... Le plus grand mérite de l'auteur, c'est quand même celui de parvenir à semer le doute dans l'esprit de son personnage, comme dans le nôtre, par petites touches, au gré de rencontres ou d'événements insolites, jusqu'à brouiller les contours d'une vraisemblance de façade...
Un traitement habile, par le biais duquel Pyper applique les ficelles et les codes du polar, passés au filtre de l'ésotérisme, pour capter toute notre attention...Un univers qui m'a parfois rappelé celui d'un John Connolly... Un autre de ses grands mérites, et pas des moindres, est celui de rendre passionnante et complètement accessible cette histoire fortement imprégnée de théologie, embarquant le lecteur jusqu'au bout de ses intentions...20/06/2016 à 21:26 jackbauer (725 votes, 7.2/10 de moyenne) 4
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6/10 David Ullman, professeur à l'université, est un spécialiste de l'oeuvre de John Milton, un poète et pamphlétaire anglais du XVIIe siècle. Dans ses textes, Milton décrit le diable et ses serviteurs. Un jour, une femme à l'apparence "décharnée" propose à Ullman un voyage tous frais payés à Venise. Le professeur hésite, refuse puis finalement décide d'y aller, accompagné de sa fille, fuyant ainsi une vie de couple qui part en lambeaux. Arrivé sur place Ullman va faire une rencontre des plus étranges (la scène est à mon goût la plus flippante du livre) ; dans la foulée, sa fille se jette du septième étage d'un hôtel dans le Grand Canal. Alors que la mort de la jeune fille semble évidente, Ullman va se lancer dans une quête éperdue : retrouver sa fille, coûte que coûte. De retour à New York, on le suit dans une sorte de road trip dans une ambiance étouffante, où le démon, sous toutes ses formes, n'est jamais très loin.
Je n'en dirai pas plus concernant l'histoire mais les afficionados de romans où le diable est omniprésent devraient se régaler, surtout si le surnaturel ne les rebute pas. Avant de donner mon avis, je tiens à remercier Polars Pourpres et les éditions l'Archipel d'avoir organisé ce programme des lecteurs qui m'a permis de découvrir ce roman et la plume de l'auteur, Andrew Piper.
Disons-le tout de suite, et ma note est un premier indicateur : je n'ai pas été totalement convaincu par ce roman. Je m'attendais à quelque chose de bien plus flippant.
Loin d'être déplaisant à lire, j'ai eu l'impression que l'auteur ne savait pas quel angle choisir pour raconter son histoire. On suit David Ullman tout au long du roman (récit à la première personne) mais on alterne entre le présent (dont on doute souvent de la réalité) et le passé du personnage principal. Ce n'est pas un problème en soi, sauf que le rythme retombe trop souvent après certains scènes de suspense réussies. Et j'ai trouvé que Ullman n'était pas assez attachant, j'ai peiné à être en empathie avec lui alors qu'il vit pourtant quelque chose d'atroce. Dommage, car la 4e de couv' et la couv' tout court, très réussie, laissaient présager un roman hyper angoissant. Et, comme d'autres, je ne sais pas si j'ai bien compris la fin et le sens que souhaitait lui donner l'auteur. En revanche, j'ai aimé les parties sur l'oeuvre de John Milton, qui m'ont donné envie d'en connaître plus sur cet auteur anglais.
Sentiment mitigé au final, je suis curieux de lire d'autres avis pour connaître le ressenti des autres lecteurs de PP.19/06/2016 à 19:30 LeJugeW (1810 votes, 7.3/10 de moyenne) 5
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6/10 David Ullman, professeur à l'université, mène une existence tristement tranquille : vie professionnelle réussie mais vie privée proche du néant. Seuls réconforts dans son quotidien : sa petite fille Tess et son amie et collègue O' Brien . Cette routine va vite être bousculée avec une troublante invitation à Venise. A partir de là, une ambiance étrange va s'installer et croître au fil des pages. David va devoir affronter un monde peuplé de démons et tout au long du livre, le lecteur oscille entre deux questions : David est-il simplement devenu fou ou vit-il réellement toutes ces situations ? L'auteur parvient à attiser la curiosité du lecteur sans relâche, et sa seule attente est de savoir.... Andrew Pyper parvient donc à nous emmener dans un monde troublant, angoissant, démoniaque à l'aide d' un style d'écriture fluide. La fin m'a laissée perplexe.
12/06/2016 à 17:05 lady (131 votes, 7.7/10 de moyenne) 3