Vassi était bien ficelé sur sa chaise. Quand les boules tombèrent dans le récipient, une vapeur blanche s'en échappa. Vassi, pour éviter la fumée, voulut retenir sa respiration. Moi, derrière la vitre, je le regardais, bouleversé. Pas seulement parce que c'est terrifiant l'agonie d'un homme assassiné au nom de la Justice. Mais parce que, avant d'entrer dans la chambre de mort, Vassi m'avait murmuré qu'il était innocent. Et moi, je l'avais cru.
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Soumis le 24/09/2007 par El Marco