Tiré des vapeurs d’alcool, l’inspecteur François-Claudius Simon est appelé à Montmartre, au Sacré-Cœur, où le corps d’un prêtre vient d’être retrouvé. Le tueur lui a ouvert la poitrine et disposé son cœur entre les mains dans une mise en scène immonde. Détail détonnant : le nom du policier est inscrit sur le registre des visiteurs. Dès lors, François-Claudius sait qu’il est tombé dans un piège. Un guet-apens sordide et douloureux au cours duquel il va lentement remonter vers un secret susceptible de faire trembler les fondements de toute la chrétienté.
Ce cinquième ouvrage de la série consacrée à François-Claudius Simon séduit d’entrée de jeu. On retrouve avec plaisir ce personnage de policier jeune et pourtant prématurément usé par la vie, buveur invétéré et papillon de nuit, ne vivant qu’en la compagnie de son perroquet Koko, et toujours dans l’attente de sa chère Elsa. Guillaume Prévost tisse de nouveau une intrigue forte et dédaléenne, multipliant à l’envi les rebondissements, au gré d’une intrigue où s’entremêlent une quête d’identité pour notre limier, la figure emblématique de l’anarchiste Ravachol, le mystérieux trésor de l’abbé Saunière, et de bien anciens écrits religieux qui pourraient faire vaciller le monde entier. Multipliant les références à d’autres opus de la série, comme La Valse des gueules cassées et surtout Le Bal de l’Equarisseur, il est plus que recommandé de lire les ouvrages dans l’ordre afin de ne pas en perdre tout le sel, d’autant qu’un redoutable personnage va revenir sur le devant de la scène. François-Claudius va être particulièrement malmené dans cette enquête, tant physiquement que psychologiquement, mettant à nu des pans entiers de sa filiation, et se confronter à des individus sinistres et mortels, dont un tueur en série surnommé « L’Enfant-de-chœur ». Là où Guillaume Prévost montre qu’il est capable de se renouveler tout en exploitant avec l’habileté qu’on lui connaît des personnages déjà employés, c’est en venant arpenter les plates-bandes d’auteurs anglo-saxons comme Dan Brown et son fameux Da Vinci Code. Il y est donc ici question de religion et de ses fondements, et l’écrivain s’immisce sur ces terres avec beaucoup d’intelligence, s’appuyant sur des connaissances robustes et en y incluant une conception, certes purement fictive, mais qui n’a vraiment rien de déraisonnable.
Un nouveau roman fort réussi de la part de Guillaume Prévost, qui a en plus le mérite de s’échapper des sentiers littéraires où on l’attendait.
Tiré des vapeurs d’alcool, l’inspecteur François-Claudius Simon est appelé à Montmartre, au Sacré-Cœur, où le corps d’un prêtre vient d’être retrouvé. Le tueur lui a ouvert la poitrine et disposé son cœur entre les mains dans une mise en scène immonde. Détail détonnant : le nom du policier est inscrit sur le registre des visiteurs. Dès lors, François-Claudius sait qu’il est tombé dans un piège. Un guet-apens sordide et douloureux au cours duquel il va lentement remonter vers un secret susceptible de faire trembler les fondements de toute la chrétienté.
Ce cinquième ouvrage de la série consacrée à François-Claudius Simon séduit d’entrée de jeu. On retrouve avec plaisir ce personnage de policier jeune et pourtant prématurément usé par la vie, buveur invétéré et papillon de nuit, ne vivant qu’en la compagnie de son perroquet Koko, et toujours dans l’attente de sa chère Elsa. Guillaume Prévost tisse de nouveau une intrigue forte et dédaléenne, multipliant à l’envi les rebondissements, au gré d’une intrigue où s’entremêlent une quête d’identité pour notre limier, la figure emblématique de l’anarchiste Ravachol, le mystérieux trésor de l’abbé Saunière, et de bien anciens écrits religieux qui pourraient faire vaciller le monde entier. Multipliant les références à d’autres opus de la série, comme La Valse des gueules cassées et surtout Le Bal de l’Equarisseur, il est plus que recommandé de lire les ouvrages dans l’ordre afin de ne pas en perdre tout le sel, d’autant qu’un redoutable personnage va revenir sur le devant de la scène. François-Claudius va être particulièrement malmené dans cette enquête, tant physiquement que psychologiquement, mettant à nu des pans entiers de sa filiation, et se confronter à des individus sinistres et mortels, dont un tueur en série surnommé « L’Enfant-de-chœur ». Là où Guillaume Prévost montre qu’il est capable de se renouveler tout en exploitant avec l’habileté qu’on lui connaît des personnages déjà employés, c’est en venant arpenter les plates-bandes d’auteurs anglo-saxons comme Dan Brown et son fameux Da Vinci Code. Il y est donc ici question de religion et de ses fondements, et l’écrivain s’immisce sur ces terres avec beaucoup d’intelligence, s’appuyant sur des connaissances robustes et en y incluant une conception, certes purement fictive, mais qui n’a vraiment rien de déraisonnable.
Un nouveau roman fort réussi de la part de Guillaume Prévost, qui a en plus le mérite de s’échapper des sentiers littéraires où on l’attendait.