Dans l'Angleterre de 1935, les deux sœurs Malonet, Louise et Margaret, s'installent dans le manoir de leur oncle. Elles y apprennent l'existence d'une légende qui veut qu'un ancien propriétaire des lieux, un peintre, y serait devenu fou et s'y serait suicidé après avoir tué son épouse. La raison ? Un tableau qui rendrait en sa présence les gens complètement déments et les pousserait au crime. Louise et Margaret décident de mener l'enquête, et ce ne sera qu'après une nouvelle mort violente que la police s'investira dans cette chasse si particulière.
Auteur réputé pour ses livres mettant en scène des meurtres en chambre close, comme le fut avant lui John Dickson Carr, Paul Halter signe avec Lunes assassines un nouvel ouvrage intéressant. Les personnages sont assez nombreux et constituent autant de suspects potentiels. L'ambiance lourde de secrets de la demeure est bien rendue, et la langue de l'auteur est concise et efficace. Paul Halter a suffisamment truffé de fausses pistes son roman pour tenir le lecteur en haleine, jusqu'à l'arrivée du surintendant Francis Kay qui seul arrivera à dénouer le mystère, avec une sagacité et un rationalisme exemplaires. Il est juste dommage que le crime n'ait lieu qu'assez tard dans le récit, ce qui laisse un certain nombre de chapitres certes intéressants – avec les deux sœurs Malonet en enquêtrices improvisées – mais qui manquent un peu de sel.
Pour conclure, Lunes assassines est un bon roman à énigmes écrit à l'ancienne, malgré quelques longueurs inutiles vers le milieu du livre, et qui constitue une bonne entrée en la matière pour un lecteur néophyte désirant s'initier au roman proposant une énigme en chambre close. A noter qu'un auteur a déjà signé un autre très bon ouvrage au scénario proche de celui-ci, mettant en scène un tableau mortel mais sans crime en lieu clos cette fois-ci : Serge Brussolo, avec Conan Lord,Carnets secrets d’un cambrioleur.
Dans l'Angleterre de 1935, les deux sœurs Malonet, Louise et Margaret, s'installent dans le manoir de leur oncle. Elles y apprennent l'existence d'une légende qui veut qu'un ancien propriétaire des lieux, un peintre, y serait devenu fou et s'y serait suicidé après avoir tué son épouse. La raison ? Un tableau qui rendrait en sa présence les gens complètement déments et les pousserait au crime. Louise et Margaret décident de mener l'enquête, et ce ne sera qu'après une nouvelle mort violente que la police s'investira dans cette chasse si particulière.
Auteur réputé pour ses livres mettant en scène des meurtres en chambre close, comme le fut avant lui John Dickson Carr, Paul Halter signe avec Lunes assassines un nouvel ouvrage intéressant. Les personnages sont assez nombreux et constituent autant de suspects potentiels. L'ambiance lourde de secrets de la demeure est bien rendue, et la langue de l'auteur est concise et efficace. Paul Halter a suffisamment truffé de fausses pistes son roman pour tenir le lecteur en haleine, jusqu'à l'arrivée du surintendant Francis Kay qui seul arrivera à dénouer le mystère, avec une sagacité et un rationalisme exemplaires. Il est juste dommage que le crime n'ait lieu qu'assez tard dans le récit, ce qui laisse un certain nombre de chapitres certes intéressants – avec les deux sœurs Malonet en enquêtrices improvisées – mais qui manquent un peu de sel.
Pour conclure, Lunes assassines est un bon roman à énigmes écrit à l'ancienne, malgré quelques longueurs inutiles vers le milieu du livre, et qui constitue une bonne entrée en la matière pour un lecteur néophyte désirant s'initier au roman proposant une énigme en chambre close. A noter qu'un auteur a déjà signé un autre très bon ouvrage au scénario proche de celui-ci, mettant en scène un tableau mortel mais sans crime en lieu clos cette fois-ci : Serge Brussolo, avec Conan Lord,Carnets secrets d’un cambrioleur.