Martin Keogh est ingénieur dans une immense entreprise spécialisée dans le domaine des Organismes Génétiquement Modifiés. Dans le vol reliant Londres à New York dans lequel il a pris place, des passagers décèdent de façon violente suite au repas ingéré dans l’avion : du saumon semble être à l’origine de cette catastrophe sanitaire. Martin Keogh dérobe l’une des portions du poisson incriminé : ce sera pour lui le début d’une traque menée par des hommes prêts à tout pour taire le secret d’un saumon aux propriétés mortelles.
L’idée de base était intéressante et le roman se présentait bien : dès les premières pages, le lecteur assiste au drame de l’intoxication alimentaire. Malheureusement, la suite du récit ne tient pas ses promesses. Les personnages n’ont aucune profondeur, l’intrigue est très poussive et tourne très rapidement en rond, les rebondissements sont quasi inexistants, et le livre est accablé de longueurs parfaitement inutiles. Par ailleurs, La Protéine du diable n’évite que peu de clichés, avec notamment un Martin Keogh seul face à un véritable empire commercial et qui parvient néanmoins à survivre à des attentats ourdis par des tueurs professionnels, quand il n’en tue pas une demi-douzaine de ses propres mains. Il y a bien quelques réflexions intéressantes sur le milieu des OGM et du capitalisme, mettant en valeur le métier de biologiste de Thomas Abercorn, mais ces rares instants ne sauvent pas son livre de l’ennui le plus profond.
Pour conclure, La Protéine du diable est une vraie déception, sans suspense ni saveur, qui sera oublié aussitôt le livre achevé.
Martin Keogh est ingénieur dans une immense entreprise spécialisée dans le domaine des Organismes Génétiquement Modifiés. Dans le vol reliant Londres à New York dans lequel il a pris place, des passagers décèdent de façon violente suite au repas ingéré dans l’avion : du saumon semble être à l’origine de cette catastrophe sanitaire. Martin Keogh dérobe l’une des portions du poisson incriminé : ce sera pour lui le début d’une traque menée par des hommes prêts à tout pour taire le secret d’un saumon aux propriétés mortelles.
L’idée de base était intéressante et le roman se présentait bien : dès les premières pages, le lecteur assiste au drame de l’intoxication alimentaire. Malheureusement, la suite du récit ne tient pas ses promesses. Les personnages n’ont aucune profondeur, l’intrigue est très poussive et tourne très rapidement en rond, les rebondissements sont quasi inexistants, et le livre est accablé de longueurs parfaitement inutiles. Par ailleurs, La Protéine du diable n’évite que peu de clichés, avec notamment un Martin Keogh seul face à un véritable empire commercial et qui parvient néanmoins à survivre à des attentats ourdis par des tueurs professionnels, quand il n’en tue pas une demi-douzaine de ses propres mains. Il y a bien quelques réflexions intéressantes sur le milieu des OGM et du capitalisme, mettant en valeur le métier de biologiste de Thomas Abercorn, mais ces rares instants ne sauvent pas son livre de l’ennui le plus profond.
Pour conclure, La Protéine du diable est une vraie déception, sans suspense ni saveur, qui sera oublié aussitôt le livre achevé.