Une drôle d’histoire, que celle à laquelle est confronté William Carvault. Agent immobilier dans le Berry après avoir renoncé à sa carrière de détective privé, voilà qu’il apprend la disparition du docteur Zircantec, lié à une maison de retraite. Il faut dire que la compagne de William, Heike, est policière. Mais comme les choses simples semblent rarement se présenter sur la route de notre brave héros, voilà que d’autres éléments troublants viennent complexifier l’affaire.
Après Choc Berry Blues et Connexions tragiques, voici le troisième opus de Luc Fori consacré à William Carvault. Un brave type, d’ailleurs. Plein de bonnes intentions, gentiment gaffeur, affublé d’une compagne capable de sacrés coups de sang et d’un beau-fils sévèrement ancré dans l’âge bête, amateurs de chanteurs classiques du rock et du folk, il a le don de se mettre dans des situations pas possibles tout en étant capable d’éclairs de lucidité. Le titre de l’ouvrage est en soi un avertissement : on est dans le cocasse, le décontracté, l’aimablement gaillard. Il y a en effet dans ce livre de l’humour à tous les étages, aussi bien dans les dialogues que les descriptions de personnages et les situations. C’est un régal de bonhommie que de le voir s’adresser à Suzanne, sa secrétaire qui aurait pu être si désirable si elle n’avait pas été aussi ingrate, ou à Thomas, son beau-fils, apte à tomber entre les griffes de caïds de la cité finalement pas aussi venimeux que ça. Enquêtant sur la disparition de ce toubib dont le nom sonne comme celui d’un médicament, William va connaître, en vrac, la joie de la baignade dans le lisier, tenter d’aider un copain ayant reçu une improbable contredanse au volant de sa deux-chevaux, essuyer des coups de feu, affronter le poison, etc. Une version bien berrichonne et burlesque des Douze Travaux d’Hercule, qui n’engendre vraiment pas la mélancolie, et qui a en plus le tact de préserver une intrigue policière de bon aloi qui, sans être mémorable, se tient très bien.
Luc Fori nous gratifie d’un opus très divertissant, nous rappelant que le polar peut également avoir une vocation distractive. Une agréable tranche de rigolade, histoire de rompre avec le régime des thrillers nerveux et des livres trop saignants voire présomptueux. Et des tranches comme ça, on en redemande.
Une drôle d’histoire, que celle à laquelle est confronté William Carvault. Agent immobilier dans le Berry après avoir renoncé à sa carrière de détective privé, voilà qu’il apprend la disparition du docteur Zircantec, lié à une maison de retraite. Il faut dire que la compagne de William, Heike, est policière. Mais comme les choses simples semblent rarement se présenter sur la route de notre brave héros, voilà que d’autres éléments troublants viennent complexifier l’affaire.
Après Choc Berry Blues et Connexions tragiques, voici le troisième opus de Luc Fori consacré à William Carvault. Un brave type, d’ailleurs. Plein de bonnes intentions, gentiment gaffeur, affublé d’une compagne capable de sacrés coups de sang et d’un beau-fils sévèrement ancré dans l’âge bête, amateurs de chanteurs classiques du rock et du folk, il a le don de se mettre dans des situations pas possibles tout en étant capable d’éclairs de lucidité. Le titre de l’ouvrage est en soi un avertissement : on est dans le cocasse, le décontracté, l’aimablement gaillard. Il y a en effet dans ce livre de l’humour à tous les étages, aussi bien dans les dialogues que les descriptions de personnages et les situations. C’est un régal de bonhommie que de le voir s’adresser à Suzanne, sa secrétaire qui aurait pu être si désirable si elle n’avait pas été aussi ingrate, ou à Thomas, son beau-fils, apte à tomber entre les griffes de caïds de la cité finalement pas aussi venimeux que ça. Enquêtant sur la disparition de ce toubib dont le nom sonne comme celui d’un médicament, William va connaître, en vrac, la joie de la baignade dans le lisier, tenter d’aider un copain ayant reçu une improbable contredanse au volant de sa deux-chevaux, essuyer des coups de feu, affronter le poison, etc. Une version bien berrichonne et burlesque des Douze Travaux d’Hercule, qui n’engendre vraiment pas la mélancolie, et qui a en plus le tact de préserver une intrigue policière de bon aloi qui, sans être mémorable, se tient très bien.
Luc Fori nous gratifie d’un opus très divertissant, nous rappelant que le polar peut également avoir une vocation distractive. Une agréable tranche de rigolade, histoire de rompre avec le régime des thrillers nerveux et des livres trop saignants voire présomptueux. Et des tranches comme ça, on en redemande.