Condor

15 votes

  • 9/10 Excellent polar de Caryl Férey (comme d'habitude). On entre très vite dans cette intrigue très bien ficelée. Une plongée dans la période noire du fascisme au Chili. . . Et le rôle ambigu d'une grande puissance nord-américaine et celui non moins ambigu d'une puissance européenne pourtant fière de ses droits de l'homme. . .

    14/02/2022 à 11:48 Franck 28 (726 votes, 7.7/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Du rythme comme toujours chez cet auteur, avec un contexte historique régional proche de celui de "Mapuche". L'intrigue est bonne et les personnages agréables. "Paz" devrait rejoindre ma liste de lecture très prochainement.

    21/10/2019 à 07:24 Grolandrouge (1596 votes, 6.6/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Comme souvent dans les romans de Caryl Férey, l'histoire raconte l'injustice de notre monde, le combat des petits sur les puissants. C'est toujours aussi bien écrit, le style est percutant comme dans la saga mahorie quoique à mon avis un peu moins violent et un peu plus romantique ;-)
    J'avais un peu délaissé cet auteur, et cette lecture me donne envie de lire Mapuche que j'avais négligé.

    21/07/2019 à 00:52 Kermit (409 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 8/10 Encore un superbe roman de Caryl Ferey!
    Je l'ai préféré à Mapuche.
    L'histoire m'a plus emportée et on en apprend beaucoup sur le regime chilien à l'epoque de Pinochet.
    J'ai particulièrement été touché par les tortures subies par les opposants du dictateur.
    Mais attention ce n'est pas un roman historique. Tout se passe de nos jours et j'ai vraiment aimé tous les personnages.
    Les salauds sont vraiment des ordures et vous verrez qu'il n'y a pas un héros mais plusieurs.
    Du très lourd!

    05/05/2018 à 15:03 boumkoeur (250 votes, 8.5/10 de moyenne) 7

  • 8/10 L'auteur raconte une très bonne histoire, tout en nous donnant énormément d'informations sur le Chili : contexte historique récent (dictature, liens entre les dirigeants du pays et la CIA, tortures des opposants, ...), son système économique (ultralibéralisme, le pays est possédé par une minorité de grandes familles chiliennes), et ses splendides paysages. Un très bon bouquin (version audio).

    08/08/2017 à 06:56 gamille67 (2432 votes, 7.3/10 de moyenne) 6

  • 9/10 J'ai encore pris mon pied...!!! C'est mon deuxième Ferey et je prends toujours autant de plaisir à lire cet auteur. C'est fort, c'est simple, pas de fioritures. Caryl va droit au but et nous prend aux tripes avec des personnages déchirés et un pays où les cicatrices de la dictatures ne sont pas encore refermées.
    Ce mec c'est le Lavilliers de la littérature française. :)

    16/12/2016 à 20:05 joss (92 votes, 7/10 de moyenne) 8

  • 9/10 Il y a bien longtemps que je souhaitais decouvrir cet auteur et je ne suis pas déçu. Une qualité d'ecriture au top, une enquête menée tambour battant par des persos cabossés par la vie mais ô combien attachants et un bon polar. On sent que Caryl Ferey s'est immergé totalement dans ce Chili hanté par ses vieux démons et ça se voit... J'avais rarement autant voyagé pendant un polar, découvrant mille facettes d'un pays totalement inconnu. A part une fin un poil convenue (ou j'ai eu du mal à comprendre les agissements de quelques personnages qui tombent un peu trop dans la gueule du loup mais je n'en dirai pas plus), j'ai adoré... Un vrai plaisir de lecture!

    25/10/2016 à 16:33 panou71 (58 votes, 7.2/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Un pays écorché vif et des personnages qui le sont tout autant : tous les romans de Caryl Ferey sont construits sur des bases similaires. Toutes ses histoires sont créées sur fond de dictatures, oppressions et bidonvilles… à croire que l’auteur a pour vocation de dénoncer la cruauté et l’iniquité de notre monde.

    27/08/2016 à 07:37 PoisonIvy (346 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 8/10 Après l'Argentine, Férey s'attaque aux reliquats et stigmates de la dictature de Pinochet au Chili à travers le destin de 3 personnages: Gabriela la sœur de Jana de Mapuche, Esteban avocat des causes perdues et issu de la bourgeoisie et Stéphano ancien du MIR et de la garde rapprochée d'Allende.
    Tous les coupables n'ont pas été condamné pour les atrocités et exactions commises pendant la Dictature et ils continuent leur travail de sape de la société chilienne. Après une vague de nouvelles victimes de trop le moment est venu pour eux d'en payer le prix fort.
    On est en terrain connu et la démarche diminue peut être un tantinet la force du roman au regard de Zulu par exemple, et même Mapuche, il n'en reste pas moins que dans l'appropriation d'un pays et d'un moment de son histoire Caryl Férey fait mouche une nouvelle fois et que Condor est suffisamment entêtant et suffocant pour vous happer jusqu'au bout

    19/07/2016 à 12:36 Fab (882 votes, 8/10 de moyenne) 7

  • 8/10 Entre thriller et investigation, ce roman palpitant vaut autant par son énigme très prenante que par son contexte historique des années post-dictature. Les références historiques nombreuses et documentées rappellent le film documentaire chilien de Patricio Guzmán, « le bouton de nacre », sorti en 2015. Les tribulations tragiques d’Esteban et Gabriela laissent à penser que tout n’est pas encore apaisé au Chili. Ce pays mériterait d’avantage d’attention de la part des médias et ce roman attire la nôtre par son traitement sans concession de l’actuelle société chilienne, qui oublie ses racines et s’enlise dans la corruption. Au-delà ce cette actualité, l’auteur nous rappelle que les Etats-Unis ne sont pas sans reproches bien au contraire, puisque la CIA a favorisé l’arrivée de Pinochet avec son opération « Condor ». Enfin les paysages grandioses évoqués nous appellent au voyage.
    Très bon roman donc et pour moi le premier de cet auteur de romans noirs (31 au compteur !).

    30/05/2016 à 14:13 Dany33 (535 votes, 8/10 de moyenne) 5

  • 6/10 Ce nouveau roman est inférieur à l'excellent Mapuche. A la différence de ce dernier, l'histoire du Chili ne sert pas vraiment l'intrigue qui se révèle peu surprenante. J'ai trouvé les personnages moins forts. Esteban est réussi, mais Gabriela est un personnage moins intense que sa sœur Jana, l'héroïne de Mapuche. Malgré tout, cela reste d'un très bon niveau, l'écriture est toujours aussi enlevée et efficace, les atmosphères et descriptions sont parfaitement retranscrites et Condor m'a semblé au final moins noir et ultra-violent. La barre était tellement haute avec le précédent qu'il était quasi impossible de faire aussi fort.

    13/05/2016 à 10:31 zonedead (417 votes, 7.4/10 de moyenne) 3

  • 7/10 Il n’y a donc pas tromperie sur la marchandise avec Condor. Caryl Férey reste fidèle à ses principes et à son écriture pour nous secouer une fois de plus. Le vol du Condor n’est pas de tout repos, mais la traversée en vaut la peine.

    28/04/2016 à 06:37 Gruz (299 votes, 7.8/10 de moyenne) 4

  • 6/10 Après l'incroyable et si dense Mapuche ce nouveau volet en Amérique du Sud est décevant. L'histoire manque de surprise, pourtant un personnage magnifique comme Détenant vaut le détour. Dommage

    16/04/2016 à 09:49 tduvi (405 votes, 7.5/10 de moyenne) 1

  • 8/10 Dans cet opus, l’auteur nous convie et nous transporte dans la Valle de Chile. Au-delà de ses différents périples et de l’immersion dans une culture, une Histoire, un mode de vie, Caryl Férey s’ingénie au partage de tranches d’existences passionnantes, passionnées dessinant les contours de l’héritage d’une dimension de temps, d’espace, de racines. On ploie devant l’empathie de l’écrivain face aux estampes personnifiées qui évoluent dans leur univers conquis par le maître d’œuvre.

    15/03/2016 à 23:34 chouchou (603 votes, 7.6/10 de moyenne) 5

  • 10/10 "Esteban était trop lucide pour croire en lui-même, et pas assez ravagé pour entrainer quelqu'un dans sa chute."
    Caryl Ferey est de retour de manière somptueuse avec ce roman volcanique et poétique.
    J'ai rencontré des personnages vivants, bruts, entiers, dans des décors typés avec une histoire racée et fine. Hypnotisée, j'ai aussi découvert l'histoire du Chili et de ses figures, tissée entre hier et aujourd'hui, emprisonnée dans une théâtralité où chacun tient un rôle.
    En deux mots, le titre parle du nom de code du plan pour éliminer les opposants au régime Pinochet. Mais il en faudrait des milliers pour évoquer les sensations à la lecture de ce roman que je ne peux pas résumer. Ce roman pépite m'a vidée de tout souffle.
    L'amour, peut-être, en filigrane, partout.

    07/03/2016 à 22:18 clemence (339 votes, 7.7/10 de moyenne) 6