Une nouvelle mission attend Connor Reeves, âgé de quinze ans et garde du corps : accompagner les époux Barbier – l’homme étant un diplomate – et leurs deux enfants, Ambre et Henri, au Burundi. Mais sur place, tout tourne au fiasco, entre règlements de comptes, révoltes, appât pour les ressources naturelles et autres luttes pour le pouvoir. Il se pourrait même que cette mission soit la plus épouvante pour Connor.
Ce troisième tome de la série Bodyguard se montre particulièrement cohérent avec les opus précédents comme avec les suivants. Chris Bradford y déploie tout ce qu’est susceptible de demander son lectorat – a priori adolescent : de l’action. A l’instar de Robert Muchamore et sa célébrissime série CHERUB, l’auteur démarre son histoire sur les chapeaux de roues, garde le pied au plancher, et jamais ne s’arrête jusqu’à l’épilogue. Des passages particulièrement mouvementés, depuis les classiques mais réussies courses-poursuites jusqu’aux pièges tendus par l’adversaire en pleine savane tabassée par la chaleur, en passant par les trahisons et autres rebondissements. Ce qui retient davantage l’attention dans cet opus, c’est à la fois le décor et la faune, car il y a peut-être bien plus dangereux que les humains en ces terres burundaises. Crocodiles, lions, hippopotames, guépards, buffles, serpents : un véritable bestiaire de créatures sauvages et létales, que Chris Bradford met en scène avec beaucoup de talent. Parfois, le trait est un peu forcé, et l’on en vient à perdre le compte du nombre de fois où notre émérite et jeune garde du corps parvient à se sortir de situations périlleuses, mais il s’agit là de l’une des caractéristiques de ce genre de littérature : offrir suffisamment d’émotions fortes à ses lecteurs, comme on préfère que son invité sorte de table repu plutôt que léger.
Un opus très réussi, survolté et rythmé, qui évite le côté aseptisé, avec certaines scènes de violence guère fardées. Un roman particulièrement distractif, mais qui n’oublie pas d’évoquer de honteuses réalités, comme le trafic de diamants, la corruption des élites politiques ou les enfants soldats.
Une nouvelle mission attend Connor Reeves, âgé de quinze ans et garde du corps : accompagner les époux Barbier – l’homme étant un diplomate – et leurs deux enfants, Ambre et Henri, au Burundi. Mais sur place, tout tourne au fiasco, entre règlements de comptes, révoltes, appât pour les ressources naturelles et autres luttes pour le pouvoir. Il se pourrait même que cette mission soit la plus épouvante pour Connor.
Ce troisième tome de la série Bodyguard se montre particulièrement cohérent avec les opus précédents comme avec les suivants. Chris Bradford y déploie tout ce qu’est susceptible de demander son lectorat – a priori adolescent : de l’action. A l’instar de Robert Muchamore et sa célébrissime série CHERUB, l’auteur démarre son histoire sur les chapeaux de roues, garde le pied au plancher, et jamais ne s’arrête jusqu’à l’épilogue. Des passages particulièrement mouvementés, depuis les classiques mais réussies courses-poursuites jusqu’aux pièges tendus par l’adversaire en pleine savane tabassée par la chaleur, en passant par les trahisons et autres rebondissements. Ce qui retient davantage l’attention dans cet opus, c’est à la fois le décor et la faune, car il y a peut-être bien plus dangereux que les humains en ces terres burundaises. Crocodiles, lions, hippopotames, guépards, buffles, serpents : un véritable bestiaire de créatures sauvages et létales, que Chris Bradford met en scène avec beaucoup de talent. Parfois, le trait est un peu forcé, et l’on en vient à perdre le compte du nombre de fois où notre émérite et jeune garde du corps parvient à se sortir de situations périlleuses, mais il s’agit là de l’une des caractéristiques de ce genre de littérature : offrir suffisamment d’émotions fortes à ses lecteurs, comme on préfère que son invité sorte de table repu plutôt que léger.
Un opus très réussi, survolté et rythmé, qui évite le côté aseptisé, avec certaines scènes de violence guère fardées. Un roman particulièrement distractif, mais qui n’oublie pas d’évoquer de honteuses réalités, comme le trafic de diamants, la corruption des élites politiques ou les enfants soldats.