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8/10 Mon troisième Sigurdardottir et encore un bon cru dans le monde de l’enfance et de l’adolescence
qu’elle affectionne. Lu d’un trait. Deux époques, deux énigmes, du suspense et un coup de théâtre très inattendu avant le dénouement. C’est pour dire que ce roman noir est très bon parce-que la traduction n’est pas au niveau de l’intrigue. Elle est maladroite, approximative, confuse, avec des fautes... On est loin du talent d’Eric Boury, traducteur d’Indridason (entre autres). J’espère qu’Actes Sud trouvera une perle pour Yrsa !!!29/07/2020 à 14:17 Coco Lamartre (139 votes, 7.9/10 de moyenne) 5
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8/10 Une ambiance poisseuse dans ce roman où passé et présent s'entremêlent. On navigue entre l'année 1974 et aujourd'hui. Le quotidien des enfants délinquants du foyer de Krokur est dur, fait de travaux manuels pénibles, de sermons religieux, de privations et d'isolement, le couple gérant le foyer interceptant le courrier qui leur est destiné. De nos jours à Reykjavík, Odinn, seul avec sa fille depuis la mort accidentelle de sa femme, enquête sur ce foyer pour savoir si certains anciens pensionnaires ont droit à une compensation financière, comme pour ceux du foyer Breidavik (affaire réelle qui a éclaté en 2007 après la découverte de maltraitances et abus sexuels dans ce foyer entre 1953 et 1979; au passage les notes de bas de page de la traductrice sont toujours pertinentes et bienvenues).
On ressent le poids qui accable chacun des personnages, poids qui ne cesse de s'alourdir au fil des pages et qui contribue grandement à cette ambiance qui met parfois mal à l'aise. Certains phénomènes inexpliqués (que l'on retrouve dans d'autres romans de l'auteure) contribuent aussi à ce malaise ambiant.
Les révélations finales et le tout dernier paragraphe laissent le lecteur pantois. Yrsa Sigurdardottir est décidément une auteure islandaise de talent.12/02/2020 à 12:23 LeJugeW (1806 votes, 7.3/10 de moyenne) 6