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5/10 Le pitch était prometteur, la réalisation l'est beaucoup moins, hélas. Fortement influencé par Lovecraft, Izarra reproduit bien les techniques du maître, en bon copiste. Mais il n’y ajoute rien. Pire, il ne retrouve pas ce sens de l’effroi rampant, du monstrueux inexplicable et souterrain dont Lovecraft a su peupler nos cauchemars par sa seule force d’évocation et de suggestion. Comme le navire qui porte ses « héros », le récit stagne très vite pour ne jamais décoller, en dépit de sa brièveté. Si le jeune romancier poursuit dans cette voie du fantastique horrifique, espérons qu'il affirmera davantage sa voix.
07/02/2016 à 10:19 Dodger (471 votes, 7.7/10 de moyenne) 2