Besançon. Commissariat Central de la Gare d'Eau. Arrivant de Bergerac, la commissaire Marianne Bracq n'a pas le temps de se familiariser avec sa nouvelle équipe : le corps éviscéré d'une clocharde est découvert le jour même. Un tueur rôde dans la ville. Une image, une seule, a déclenché un flot de haine. D'étranges marques sur le cadavre écartent l'idée du banal fait divers. Un sombre passé ressurgit, un vieux dossier à rouvrir, une plongée dans une enquête d'où Marianne Bracq pourrait ne pas sortir indemne. Car malgré elle, la commissaire semble être le trait d'union entre le passé et le présent. « Après avoir enfilé les gants et les surchausses que lui tendait le planton au sommet des marches, elle dévala l'escalier et se mêla aux hommes en blanc. Les projecteurs sur pieds étaient en cours d'installation en arc de cercle autour de la scène, alors qu'un paravent de plastique opaque masquait les lieux. Ils s'allumèrent au moment où l'équipe franchissait le cordon de sécurité. La puissante lumière blanche éclaire deux corps inertes. - Mon Dieu ! lâcha Goncalves en se signant instinctivement. Quelle horreur ! jugea Magnin. Assis adossé à la muraille du quai, un homme, les mains jointes en coupe, tenait un coeur ensanglanté. Son regard vitreux semblait s'étendre au-delà du paravent, pour se perdre sur l'autre rivage ».
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Soumis le 25/09/2015 par El Marco