Une étrange dynastie s'en prend à des innocents dont on retrouve ensuite les corps, massacrés. Qui sont ces êtres qui semblent en quête d'un secret inavouable ? Et quel est le rapport avec ce tableau en pleine décrépitude ? Vincent Pearson, l'actuel propriétaire de l'œuvre, découvrira la teneur du projet de ces monstres.
Graham Masterton fait partie de ces très célèbres auteurs d'horreur, au même titre que Stephen King et Dean Koontz. Ce Portrait du Mal est une habile variation sur le thème de l'œuvre maudite et de l'éternité, dont Oscar Wilde, avec son Portrait de Dorian Gray, fut le génial pionnier. D'entrée de jeu, on prend en plein visage le style de l'écrivain, si doué pour générer des frissons au lecteur avec des ambiances glauques et des éruptions de violences sordides. Les personnages ont suffisamment d'épaisseur pour tenir la distance, et Graham Masterton a ménagé des rebondissements, certes attendus, mais bienvenus pour maintenir l'attention. Si le cœur de la machination ourdie par les Gray est assez vite révélée – la description des cadavres ne laisse guère de doute à ce sujet, l'auteur a su imaginer des situations brillantes et atypiques, comme cette course effrénée à travers les tableaux dans les derniers moments, ou encore la condition finale de Vincent Pearson.
Hommage à l'histoire d'Oscar Wilde dont il se démarque par quelques judicieuses trouvailles, ce roman réserve son lot d'angoisses horrifiques, d'événements macabres et de phénomènes inquiétants pour largement contenter les amateurs du genre.
Une étrange dynastie s'en prend à des innocents dont on retrouve ensuite les corps, massacrés. Qui sont ces êtres qui semblent en quête d'un secret inavouable ? Et quel est le rapport avec ce tableau en pleine décrépitude ? Vincent Pearson, l'actuel propriétaire de l'œuvre, découvrira la teneur du projet de ces monstres.
Graham Masterton fait partie de ces très célèbres auteurs d'horreur, au même titre que Stephen King et Dean Koontz. Ce Portrait du Mal est une habile variation sur le thème de l'œuvre maudite et de l'éternité, dont Oscar Wilde, avec son Portrait de Dorian Gray, fut le génial pionnier. D'entrée de jeu, on prend en plein visage le style de l'écrivain, si doué pour générer des frissons au lecteur avec des ambiances glauques et des éruptions de violences sordides. Les personnages ont suffisamment d'épaisseur pour tenir la distance, et Graham Masterton a ménagé des rebondissements, certes attendus, mais bienvenus pour maintenir l'attention. Si le cœur de la machination ourdie par les Gray est assez vite révélée – la description des cadavres ne laisse guère de doute à ce sujet, l'auteur a su imaginer des situations brillantes et atypiques, comme cette course effrénée à travers les tableaux dans les derniers moments, ou encore la condition finale de Vincent Pearson.
Hommage à l'histoire d'Oscar Wilde dont il se démarque par quelques judicieuses trouvailles, ce roman réserve son lot d'angoisses horrifiques, d'événements macabres et de phénomènes inquiétants pour largement contenter les amateurs du genre.