Chyna, vingt-six ans, vient passer le week-end dans la famille de Laura Templeton, une camarade. Mais au beau milieu de la nuit, le rêve vire au cauchemar : tous les habitants de la maison sont massacrés par un homme, sauf Chyna. Brisée dans son enfance, la jeune femme en vient à grimper dans le camping-car du tueur en série avant de comprendre que la vie d’une autre victime, Ariel, est en jeu : Chyna va donc affronter le monstre.
Dean Koontz, dont on ne présente plus l’impressionnante bibliographie ni son vaste succès public depuis plusieurs décennies, signait ce thriller en 1995. Un roman qui, comme son nom l’indique, est clairement placé sous le signe de la haute tension. On y retrouve donc Chyna Shepherd, une malheureuse prise dans le tourbillon de la folie d’un psychopathe, mais qui ne va pas en rester au rôle passif de proie : forte de son passé martelé par une mère dysfonctionnelle et aux amants successifs tous plus tarés et libidineux les uns que les autres, elle se décide à combattre ce bourreau afin de sauver Ariel, seize ans, enlevée par ce dément qui la séquestre quelque part. Il faut dire que Dean Koontz a composé un personnage de méchant particulièrement puissant. De son vrai nom Edgler Foreman Vess, ce dernier réunit bien des spécificités abjectes : tueur au sang froid, amateur de photos de ses martyres, cannibale, violeur, collectionneur de poupées, jouissant de sa sonothèque mentale dans laquelle il pioche les hurlements de ses victimes, possesseur de redoutables dobermans, c’est un assassin forcené d’une belle épaisseur psychologique, indéniablement l’un des plus inquiétants de la littérature. Dans le même temps, l’auteur a usé de son talent narratif pour composer de pleins moments de suspense et d’effroi, qu’ils aient lieu dans le camping-car, à la station-service où Vess va faire parler la poudre, ou dans sa tanière dans laquelle Chyna va déployer des trésors de courage et d’intelligence pour se dresser contre son tortionnaire. De multiples passages resteront longtemps gravés dans la mémoire du lecteur, comme l’affrontement de notre héroïne, habillée d’une tenue rembourrée de dresseur de chiens contre les molosses et armée d’un spray d’ammoniaque, la révélation de la profession de Vess, ou encore le combat final entre lui et la protagoniste.
Un très bon thriller, sans le moindre temps mort et anxiogène à souhait, usant habilement des codes du huis clos effrayant et du slasher cinématographique. C’est un véritable courant continu d’adrénaline et d’émois qui traverse cet ouvrage, et l’on ne peut que se réjouir de tant d’émotions fortes.
Chyna, vingt-six ans, vient passer le week-end dans la famille de Laura Templeton, une camarade. Mais au beau milieu de la nuit, le rêve vire au cauchemar : tous les habitants de la maison sont massacrés par un homme, sauf Chyna. Brisée dans son enfance, la jeune femme en vient à grimper dans le camping-car du tueur en série avant de comprendre que la vie d’une autre victime, Ariel, est en jeu : Chyna va donc affronter le monstre.
Dean Koontz, dont on ne présente plus l’impressionnante bibliographie ni son vaste succès public depuis plusieurs décennies, signait ce thriller en 1995. Un roman qui, comme son nom l’indique, est clairement placé sous le signe de la haute tension. On y retrouve donc Chyna Shepherd, une malheureuse prise dans le tourbillon de la folie d’un psychopathe, mais qui ne va pas en rester au rôle passif de proie : forte de son passé martelé par une mère dysfonctionnelle et aux amants successifs tous plus tarés et libidineux les uns que les autres, elle se décide à combattre ce bourreau afin de sauver Ariel, seize ans, enlevée par ce dément qui la séquestre quelque part. Il faut dire que Dean Koontz a composé un personnage de méchant particulièrement puissant. De son vrai nom Edgler Foreman Vess, ce dernier réunit bien des spécificités abjectes : tueur au sang froid, amateur de photos de ses martyres, cannibale, violeur, collectionneur de poupées, jouissant de sa sonothèque mentale dans laquelle il pioche les hurlements de ses victimes, possesseur de redoutables dobermans, c’est un assassin forcené d’une belle épaisseur psychologique, indéniablement l’un des plus inquiétants de la littérature. Dans le même temps, l’auteur a usé de son talent narratif pour composer de pleins moments de suspense et d’effroi, qu’ils aient lieu dans le camping-car, à la station-service où Vess va faire parler la poudre, ou dans sa tanière dans laquelle Chyna va déployer des trésors de courage et d’intelligence pour se dresser contre son tortionnaire. De multiples passages resteront longtemps gravés dans la mémoire du lecteur, comme l’affrontement de notre héroïne, habillée d’une tenue rembourrée de dresseur de chiens contre les molosses et armée d’un spray d’ammoniaque, la révélation de la profession de Vess, ou encore le combat final entre lui et la protagoniste.
Un très bon thriller, sans le moindre temps mort et anxiogène à souhait, usant habilement des codes du huis clos effrayant et du slasher cinématographique. C’est un véritable courant continu d’adrénaline et d’émois qui traverse cet ouvrage, et l’on ne peut que se réjouir de tant d’émotions fortes.