J'étais Dora Suarez

(I was Dora Suarez)

13 votes

  • 8/10 Une vision sans filtres d'une enquête de police qui tourne à l’obsession. Rien n'échappe au lecteur, que ce soit via le regard de l'enquêteur ou les rares occasions où l'on découvre les affreux agissements du tueur. Une drôle d'histoire d'amour qui commence par le moment où la mort les sépare.
    Ma première incursion dans l'univers de Cook. Pas la dernière, je me suis depuis procuré les précédents romans de cette saga.

    29/05/2022 à 19:20 Fredo (1150 votes, 7.9/10 de moyenne) 6

  • 7/10 Pas si noir que ça. Le flic et le tueur manquent un peu de crédibilité de par leurs excès, tout comme certains dialogues entre les flics et les truands. Si bien que le livre se trouve pour moi plutôt du côté du roman à serial killer qui permet un peu tout et n’importa quoi, là où le roman noir ne fait que dévoiler la part sombre de l’humanité. Cela dit, le roman marche fort bien. On ne s’ennuie pas une minute même si la résolution de l’énigme est un peu bâclée à mon gôut.

    10/01/2018 à 12:55 Kafka65 (80 votes, 7.4/10 de moyenne) 5

  • 8/10 Robin Cook nous offre un tableau époustouflant! Tout est très bon dans ce livre: les descriptions des scènes, le caractère franc et direct du policier anonyme qui occupe le centre du récit, le criminel poisseux, le crime odieux... bon, certes, je comprends qu'on puisse émettre certaines réserves face au portrait assez "chien" qui sous-jacent au flic-héros. J'ai pour ma part personnellement pris ce livre (et le duo anonyme-Stevenson) comme une belle grosse claque. Tout scénariste qui entend montrer des policiers durs et face auxquels nulle répartie ne suffit se devrait de lire et d'étudier attentivement ce bouquin! Le héros parvient en outre à rendre Dora terriblement attachante... quelques belles et profondes réflexions parsèment l'ouvrage qui est résolument très bon et que je conseille vivement!

    21/11/2017 à 07:00 thibe (130 votes, 7.1/10 de moyenne) 9

  • 5/10 L'histoire est intéressante mais son traitement par l'auteur ne m'a pas emballé, ni même son style d'écriture. Mais ce qui m'a bien pourri la lecture de ce livre, c'est quand même le personnage du policier. J'ai rarement croisé un flic aussi détestable, imbu de lui-même, n'ouvrant la bouche que pour aboyer des ordres à tout le monde; ses chefs, ses collègues, des inconnus. Difficile d'apprécier un livre quand le "héros" est imbuvable. Quand à ses talents d'enquêteur, ça laisse quand même à désirer. Dommage car il y avait de quoi faire quelque chose de beaucoup mieux.

    27/06/2017 à 07:37 Grolandrouge (1484 votes, 6.6/10 de moyenne) 6

  • 9/10 J'ai beaucoup, beaucoup aimé ce livre. Que ce soit l’environnement poisseux de la victime, le monde conflictuel du flic ou l'univers glauque du psychopathe, tout est obsessionnel, troublant, noir. C'est terriblement bien écrit, la scène d'ouverture est réellement d'anthologie. Avec une enquête un peu plus prenante, j'aurais mis 10, ça reste un véritable coup de cœur! 9.5

    24/11/2016 à 13:40 Polarbear (792 votes, 7.7/10 de moyenne) 10

  • 8/10 Une scène d'ouverture d'anthologie !

    02/03/2016 à 00:40 malusapi (35 votes, 7.7/10 de moyenne) 4

  • 10/10 Londres pleure ses morts. Dans le quartier de South Kensington, au 19 Empire Gate, en plein coeur d'un appartement misérable et sale, un tueur est en train de jouir dans les plaies infligées à sa victime massacrée à coups de hache, Dora Suarez, une jeune femme d'une trentaine d'années. Dans une autre pièce, la dépouille d'une octogénaire encastrée dans une horloge complète cette scène répugnante. le corps de Betty Carstairs n'est plus qu'un amas de chair et de sang.
    Deux meurtres commis par un être impitoyable et abandonné par la raison.
    Un kilomètre plus loin, Félix Roatta, un conseiller municipal trempant dans des affaires douteuses, gît à son domicile la tête emportée par une balle dum dum.
    Trois meurtres, un seul tueur ?
    Le narrateur, un agent anonyme de l'A14, mis à pied pour avoir cogné un collègue, est réintégré et dépêché sur les lieux. Une sale affaire pour un flic redoutable et « tête brûlée ». Il retrouve le journal de Dora et découvre qu'elle souhaitait se suicider le jour-même de sa mort. le flic se prend alors d'affection pour cette femme dont il ignore tout. Manifestant une empathie hors du commun, il va tenter à travers ses écrits de la comprendre et de la connaître quitte à se perdre un peu dans les méandres de son passé des plus troubles. Lui aussi, se traîne de sacrées casseroles d'ailleurs et c'est sans doute ce qui le rapprochera de la défunte.
    Parallèlement, Stevenson, un autre flic, est chargé d'enquêter sur la mort de Roatta. Rapidement, les deux hommes sont intimement persuadés que les meurtres sont liés. Ensemble, ils vont tenter de retrouver l'auteur de ces crimes sanglants. Deux flics d'exception, taillés dans le même bois brut. Deux agents qui ne bossent pas pour la gloire et ne connaissent qu'une seule hiérarchie à respecter : la justice. Entre dialogues et interrogatoires musclés, le lecteur assiste à la progression d'une enquête sombre et glauque. Dès les premières lignes, il est happé dans cette histoire qui débute sur une scène particulièrement violente. Il se prend vite d'affection pour un narrateur qui porte en lui des blessures béantes ; un homme tourmenté par les souvenirs et obsédé par Dora Suarez morte d'avoir trop vécu…Dora Suarez, jeune, belle, tailladée comme le fut Elisabeth Short surnommée le Dahlia noir dans l'oeuvre éponyme de James Ellroy. Deux personnages féminins ensorceleurs et torturés aux destins tristement similaires.
    Une intrigue parfaitement maîtrisée, des introspections brillantes, une fabuleuse musicalité au niveau de l'écriture et des dialogues acérés dotent « J'étais Dora Suarez » des caractéristiques d'un grand polar mais surtout d'un grand roman sublimé par une écriture imagée et lumineuse. Mais si la prose est éclairée, l'esprit et la main qui l'ont enfantée n'ont aucuns scrupules à entraîner le lecteur dans l'ombre…
    Vous pensiez avoir côtoyé la noirceur au cours de vos lectures? Vous n'avez encore rien lu!

    19/01/2016 à 13:35 BillieWild (24 votes, 8.2/10 de moyenne) 6

  • 8/10 La crudité des scènes de meurtres, l'art du détail, la lente progression de la narration, font de ce roman sur l'impuissance d'aimer un "roman de deuil" comme ce plaît à le définir l'auteur, un incontournable chef-d'oeuvre.

    04/01/2015 à 12:35 chouchou (597 votes, 7.6/10 de moyenne) 6

  • 6/10 Le début du roman répondait à mes attentes, et puis j'ai été déçu.
    Une enquête baclée, où le flic trouve l'assassin en regardant une photo, sans enquêter plus que ça.
    Puis de nombreux échanges flic-voyous, plus caricaturaux les uns que les autres, avant la fin, somme toute classique.
    Le scénario étant interessant, j'attendais plus de ce roman...

    31/12/2010 à 13:30 mkl (178 votes, 7/10 de moyenne)

  • 10/10 Au panthéon du roman noir, la perfection... que dire de plus ?

    27/05/2010 à 08:22 JEDIVE (123 votes, 7.6/10 de moyenne) 2

  • 9/10 Un flic chargé de conviction veut vengeance.
    C'est parfois abject, corrosif, vibrant ; toujours prenant !

    01/03/2009 à 22:54 erta (99 votes, 7.5/10 de moyenne) 2

  • 8/10 Du noir qui tâche et qui fait mal. Ce n'est pas la claque annoncée mais je retiens le style de Cook avec ses dialogues tranchants et l'empatie qu'il a su transmettre à son héros, complètement habité par la victime. La scène de crime du début est impressionnante de maitrise et le réalisme de la garde à vue, plus loin dans le récit, est un autre grand moment. Une conclusion clairement critique sur la police d'aujourd'hui par ailleurs.

    20/02/2009 à 13:25 Xave (233 votes, 6.9/10 de moyenne) 5

  • 10/10 Un des plus beaux romans noirs jamais écrits.

    12/05/2008 à 09:23 Otepsia (4 votes, 9.5/10 de moyenne) 2