A Amsterdam, Ruth Braams s'évertue à répertorier les œuvres d'art volées par les nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. Un jour, une vieille femme vient réclamer un tableau qui semble sans intérêt. Cependant, Ruth se lie rapidement d'amitié avec elle et décide de comprendre son envie. Au même moment, des personnages mystérieux entrent en scène pour demander à leur tour ce tableau. Quel est son secret ? Quels sont ces étranges symboles que l'on trouve à son revers ? Ruth Braams comprend bien vite que cette œuvre recèle des énigmes très convoitées.
Premier roman traduit en français de Adrian Mathews, Le Tableau de l'apothicaire est un bel exercice de style. La langue de l'auteur est très belle, notamment lors des descriptions d'Amsterdam et des dialogues, souvent très drôles. Par ailleurs, sur les 600 pages du roman, l'auteur multiplie les apparences et les fausses pistes, entraînant le lecteur dans un dédale angoissant. Cependant, le tort majeur que l'on peut reprocher au livre est justement sa longueur : de nombreux passages – voire des chapitres entiers – auraient pu être supprimés car ils n'apportent que peu de choses à l'intrigue. Certes, les écrits d'Adrian Mathews sont agréables à lire, mais le lectorat désireux de tension, d'action ou de bouleversements risque d'être déçu.
Au final, Le Tableau de l'apothicaire est un bon opus, trouble et intéressant, mais manquant souvent de panache pour emporter totalement l'adhésion des lecteurs.
A Amsterdam, Ruth Braams s'évertue à répertorier les œuvres d'art volées par les nazis lors de la Seconde Guerre Mondiale. Un jour, une vieille femme vient réclamer un tableau qui semble sans intérêt. Cependant, Ruth se lie rapidement d'amitié avec elle et décide de comprendre son envie. Au même moment, des personnages mystérieux entrent en scène pour demander à leur tour ce tableau. Quel est son secret ? Quels sont ces étranges symboles que l'on trouve à son revers ? Ruth Braams comprend bien vite que cette œuvre recèle des énigmes très convoitées.
Premier roman traduit en français de Adrian Mathews, Le Tableau de l'apothicaire est un bel exercice de style. La langue de l'auteur est très belle, notamment lors des descriptions d'Amsterdam et des dialogues, souvent très drôles. Par ailleurs, sur les 600 pages du roman, l'auteur multiplie les apparences et les fausses pistes, entraînant le lecteur dans un dédale angoissant. Cependant, le tort majeur que l'on peut reprocher au livre est justement sa longueur : de nombreux passages – voire des chapitres entiers – auraient pu être supprimés car ils n'apportent que peu de choses à l'intrigue. Certes, les écrits d'Adrian Mathews sont agréables à lire, mais le lectorat désireux de tension, d'action ou de bouleversements risque d'être déçu.
Au final, Le Tableau de l'apothicaire est un bon opus, trouble et intéressant, mais manquant souvent de panache pour emporter totalement l'adhésion des lecteurs.